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Ce célèbre musée parisien victime d'une cyberattaque ce week-end

Publié le 6 août 2024 à 13h30

par Clémence Varène

Depuis quelques jours, les yeux du monde entier sont rivés sur Paris, et sur certains lieux en particulier. Parmi eux, le Grand Palais tout juste rénové, où se déroulent les épreuves d’escrime et de taekwondo. Pourtant, l’institution a bien failli devoir tout arrêter, après avoir été victime de « rançongiciel » ce week-end. Mais alors que s’est-il passé dans la nuit du 3 au 4 août ? On vous explique.


Le « rançongiciel », une prise en otage 2.0

Dans la longue liste des institutions françaises touchées ce week-end, c’est le Grand Palais lui-même qui a lancé l’alerte. En effet, tard dans la nuit de samedi, des employés auraient remarqué une activité inhabituelle sur le serveur, qui a permis de mettre en lumière une attaque massive à l’échelle du pays. Très vite, il est apparu que les criminels visaient les systèmes permettant la « centralisation de données financières » des différentes enseignes présentes dans les lieux ciblés.

Une fois les informations récoltées, ils ont ensuite fait une large demande de rançon, menaçant sinon de dévoiler des données chiffrées récupérées au passage. Cette nouvelle technique de kidnapping en ligne, qui passe par l’utilisation des failles de certains systèmes de sécurité numériques, se développe de plus en plus. Les pirates du net bloquent alors certaines données, et n’acceptent de faire demi-tour que moyennant finance.


On l’a échappé belle

Heureusement, les services de police ont affirmé que, dans le cas du musée parisien, toute cette attaque n’avait absolument pas menacé la sécurité ou la bonne tenue des JO. Ouf, on aura donc droit à encore quelques fabuleuses descentes des marches sous la verrière mythique du lieu. Mais pour l’instant, l’incident est toujours en cours, et une enquête a été ouverte pour « atteinte à un système de traitement automatisé des données et extorsion en bande organisée ».

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Le reste des lieux touchés n'est pour l'instant pas connu. Si, dans un premier temps, des rumeurs avaient circulé quant à la présence du Louvre sur la liste des victimes, le plus célèbre des musées parisiens a démenti l’information dans la nuit. La Joconde reste donc pour l’instant en sécurité. Et nous, puisque tout va bien, on retourne devant la télé pour regarder la folle ruée vers l’or de nos Français.

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L’asperge (mars à juin)

Blanche, violette ou verte, l’asperge revient en fanfare et c’est une petite capricieuse : à peine arrivée, déjà partie. À croquer en salade avec une sauce mousseline, rôtie au four avec du parmesan ou tout simplement trempée dans un œuf mollet, elle est irrésistible.

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Bienfaits : Riche en fibres, en vitamines (A, C, E, K) et en antioxydants, elle aide à la digestion et possède des propriétés diurétiques.


Le radis (mars à juin)

Rose pimpant, rond ou allongé, le radis se croque sans fin. Un peu de beurre, une pincée de fleur de sel et bim, tu tiens l’apéro le plus simple et le plus parfait de la saison. Pour changer un peu, tente le radis en carpaccio avec un filet d’huile d’olive et quelques zestes de citron.

Bienfaits : Très peu calorique, riche en eau et en potassium, il facilite l’élimination des toxines et booste l’hydratation.


La fève (avril à juillet)

Oui, il faut les écosser, oui, c’est un peu long, mais une fois libérées de leur cosse, les fèves révèlent une douceur végétale dingue. Avec un bon pecorino, de la menthe fraîche et un filet d’huile d’olive, elles deviennent une salade qui sent bon l’Italie. À tester aussi mixées en houmous green pour impressionner tes convives.

Bienfaits : Excellente source de protéines végétales, de fer et de fibres, elle favorise la satiété et l’énergie.


Le navet nouveau (avril à juillet)

Loin du gros navet d’hiver un peu rustique, le navet nouveau est tendre et légèrement sucré. Juste glacé au beurre ou croquant en salade, il a tout pour plaire. Et en prime, ses fanes peuvent se transformer en soupe ou en pesto.

Bienfaits : Peu calorique, riche en fibres et en vitamine C, il favorise la digestion et le bon fonctionnement du système immunitaire.


L’artichaut (mars à juin)

Cuit à la vapeur et dégusté feuille par feuille avec une vinaigrette bien relevée, l’artichaut est une expérience en soi. Son cœur, fondant et légèrement sucré, est une merveille en salade avec du parmesan et des pignons de pin.

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Bienfaits : Excellent pour le foie, riche en antioxydants et en fibres, il aide à la digestion et à l’élimination des toxines.


La carotte nouvelle (avril à juin)

La carotte nouvelle est croquante, juteuse et sucrée, rien à voir avec ses cousines d’hiver. Juste rôtie avec un filet de miel et du thym, ou râpée avec une vinaigrette bien punchy, elle régale à coup sûr.

Bienfaits : Gorgée de bêta-carotène, elle est parfaite pour la peau, la vision et le système immunitaire.


La courgette primeur (mai à septembre)

Toute jeune, elle est fine et douce, parfaite crue en tagliatelles avec du citron et de l’huile d’olive. En version chaude, elle adore se faire rôtir avec de l’ail ou glisser dans une poêlée printanière.

Bienfaits : Très digeste et hydratante, elle contient du potassium et des vitamines essentielles pour le cœur.


La fraise (avril à juin)

Gariguette, Ciflorette, Mara des bois… Chaque année, c’est la même histoire : la première fraise a le goût du bonheur. En tarte, en salade avec du basilic ou juste trempée dans un nuage de crème chantilly, c’est le fruit qui annonce officiellement l’été. Attention aux fraises trop parfaites et bien calibrées : souvent, elles n’ont que le look et pas le goût.

Bienfaits : Riche en vitamine C et en antioxydants, elle booste l’énergie et lutte contre le vieillissement cellulaire.


La rhubarbe (avril à juillet)

Longtemps boudée, elle revient en force. Son petit kick acidulé réveille les desserts (miam tarte à la rhubarbe) et sublime même les plats salés : testée en chutney avec un bon fromage de chèvre, adoptée direct. Et en compote avec un soupçon de vanille, elle fait des miracles sur un yaourt bien crémeux.

Bienfaits : Riche en fibres et en calcium, elle favorise la digestion et la santé osseuse.


Les petits pois (avril à juillet)

Dès qu’ils débarquent, c’est la fête. Crus, ils explosent en bouche. Cuisinés, ils s’associent à merveille avec la menthe, le citron ou le parmesan. Si tu veux une dose de comfort food version printanière, teste les petits pois à la française avec des lardons et des oignons nouveaux.

Bienfaits : Excellente source de protéines, de vitamines B et de fer, ils boostent l’énergie et la récupération musculaire.


La cerise (mai à juillet)

Elle débarque en fin de printemps et met tout le monde d’accord. Juste croquée nature, en clafoutis ou même en salade sucrée-salée avec du fromage frais et des herbes, elle est toujours un bonheur.

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Bienfaits : Riche en antioxydants et en mélatonine, elle favorise le sommeil et réduit les inflammations. Attention à ne pas faire l'erreur de débutant : en manger trop dès le premier jour et finir sur les toilettes un peu trop longtemps. Allez y avec parcimonie. 

L’abricot (mai à août)

Dès qu’il est bien mûr, l’abricot envoie une dose de soleil en bouche. À dévorer tel quel, rôti au four avec un filet de miel ou en confiture maison, il sent bon les vacances avant l’heure.

Bienfaits : Bourré de vitamines A et C, il protège la peau et renforce le système immunitaire.


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