Depuis quelques jours, les yeux du monde entier sont rivés sur Paris, et sur certains lieux en particulier. Parmi eux, le Grand Palais tout juste rénové, où se déroulent les épreuves d’escrime et de taekwondo. Pourtant, l’institution a bien failli devoir tout arrêter, après avoir été victime de « rançongiciel » ce week-end. Mais alors que s’est-il passé dans la nuit du 3 au 4 août ? On vous explique.
Le « rançongiciel », une prise en otage 2.0
Dans la longue liste des institutions françaises touchées ce week-end, c’est le Grand Palais lui-même qui a lancé l’alerte. En effet, tard dans la nuit de samedi, des employés auraient remarqué une activité inhabituelle sur le serveur, qui a permis de mettre en lumière une attaque massive à l’échelle du pays. Très vite, il est apparu que les criminels visaient les systèmes permettant la « centralisation de données financières » des différentes enseignes présentes dans les lieux ciblés.
🚨🔴CYBERALERT - 🇫🇷FRANCE 🔴 | Une quarantaine de musée y compris le musée du Louvre ou encore le Grand Palais, victimes d'une cyberattaque.
— SaxX. (@_SaxX_) August 6, 2024
C'est une info @le_Parisien où l'on apprend que des cybercriminels ont chiffrés en partie lesdits SI avec demande de rançon. Les données…
Une fois les informations récoltées, ils ont ensuite fait une large demande de rançon, menaçant sinon de dévoiler des données chiffrées récupérées au passage. Cette nouvelle technique de kidnapping en ligne, qui passe par l’utilisation des failles de certains systèmes de sécurité numériques, se développe de plus en plus. Les pirates du net bloquent alors certaines données, et n’acceptent de faire demi-tour que moyennant finance.
On l’a échappé belle
Heureusement, les services de police ont affirmé que, dans le cas du musée parisien, toute cette attaque n’avait absolument pas menacé la sécurité ou la bonne tenue des JO. Ouf, on aura donc droit à encore quelques fabuleuses descentes des marches sous la verrière mythique du lieu. Mais pour l’instant, l’incident est toujours en cours, et une enquête a été ouverte pour « atteinte à un système de traitement automatisé des données et extorsion en bande organisée ».
Le reste des lieux touchés n'est pour l'instant pas connu. Si, dans un premier temps, des rumeurs avaient circulé quant à la présence du Louvre sur la liste des victimes, le plus célèbre des musées parisiens a démenti l’information dans la nuit. La Joconde reste donc pour l’instant en sécurité. Et nous, puisque tout va bien, on retourne devant la télé pour regarder la folle ruée vers l’or de nos Français.