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De nouveaux tests sont lancés dans la Seine, le bain d'Anne Hidalgo pourrait être reporté

Publié le 6 juin 2024 à 18h00

Modifié le 6 juin 2024 à 18h31

par Lucie Guerra

C’est la grande question qui est sur toutes les lèvres ces dernières semaines : la qualité de l’eau de la Seine sera-t-elle assez bonne pour qu’Anne Hidalgo, Emmanuel Macron et les athlètes de Jeux olympiques puissent s’y baigner d’ici quelques jours seulement ? Pour le moment, la question reste en suspens. Le samedi 1er juin, la Mairie de Paris a lancé ses propres analyses du fleuve avec un laboratoire indépendant, comme le relate Radio France. En parallèle, différentes études montrent la présence de polluants, qui laisse planer le doute quant à la “baignabilité” du cours d’eau.

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La baignade d'Anne Hidalgo potentiellement reportée

À moins de deux mois du lancement des Jeux olympiques, c’est un bulletin météo de la Seine hebdomadaire que promet la Ville de Paris. Pour ce faire, des analyses seront effectuées sur huit points de la Seine différents. À partir du 1er juillet, ces derniers passeront de 8 à 35. En revanche, s’il est estimé que la qualité de l’eau n’est pas assez bonne le 23 juin prochain, date à laquelle la maire de Paris est censée faire le grand plongeon, la baignade se devra d’être reportée.


Des inquiétudes à l'échelle européenne

En avril dernier, l’ONG Surfrider Foundation alertait sur l’état « alarmant » de l’eau de la Seine. À la mi-mai, 50 millions de litres d’eaux usées (toilettes et vaisselle, ndlr) ont été déversés dans le fleuve en raison d’une panne de la pompe chargée de filtrer ces eaux. Lundi 27 mai, un rapport publié par les associations du Réseau européen d’action contre les pesticides a démontré la présence, à l’échelle européenne, d’acide trifluoroacétique (TFA) dans l’eau. 


Il s'agit là d'un composé chimique produit par la dégradation des PFAS, aussi surnommés “polluants éternels”. Parmi les différents cours d’eau testés, la Seine arrive en deuxième position de ceux qui ont la plus grande concentration de cet acide : 2900 ng/l. Si ce niveau est « préoccupant » comme l’affirme Pascal De Giudici, spécialiste en santé environnementale, à Ouest-France, « une baignade dans la Seine ne vous expose pas à ces polluants. À priori, ils ne pénètrent pas par la peau », ajoute-t-il. Qu’en sera-t-il de la possibilité de baignade le 23 juin prochain ? Plus que quelques jours à patienter pour le savoir.

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Publié aujourd'hui à 18h00

par Auriane Camus

Vous vous appelez Kevin et vous en avez marre que la Terre entière se moque de votre prénom à longueur de temps ? C'est votre jour ! Ce lundi 17 mars, le plus grand rassemblement de Kevin jamais organisé se tiendra devant le Forum des images, en plein coeur de la capitale, à partir de 19h30. Et la bonne nouvelle, c'est que vous avez le droit de venir les soutenir, même si vous ne vous appelez pas Kevin.


Le rendez-vous des Kevin

Si ce rassemblement pas comme les autres a lieu à cette date, ce n'est pas pour fêter la Saint-Kevin (qui a lieu le 3 juin) mais pour marquer la sortie sur grand écran du documentaire Sauvons les Kevin, en présence du réalisateur Kevin Fafournoux, ce lundi 17 mars à partir de 19h30 au Forum des Images. Le film d'1h05 sera ensuite diffusé sur Paris Première le samedi 22 mars à 22h55, pour celles et ceux qui n'aurait pas pu assiter à l'événement.


Sauvons les Kevin

Un documentaire realisé par un Kevin, pour les Kevin et avec des Kevin, il fallait y penser. C'est pourtant le pari fou entrepris par Kevin Fafournoux, directeur artistique, motion designer, et surtout réalisateur du documentaire Sauvons les Kevin. Depuis 2022, ce dernier a entrepris une campagne de financement participatif avec pour objectif la sortie d'un documentaire autour de ce prénom si populaire des années 90. On vous en parlait d'ailleurs déjà à l'époque lorsque la campagne venait d'être lancée.

« Sous un angle humoristique, ce film aura pour but d'analyser les stéréotypes et clichés autour de mon prénom et de voir comment ils entrainent des préjugés voir même de la discrimination, explique le réalisateur sur son site internet. Avec une ambition ludique, didactique, il permettra de comprendre ce type de mécanismes, d'encourager à les déconstruire pour mieux raissonner. Et qui sait, peut-être même inverser la tendance et remettre les Kevin à la mode. »

Et bonne nouvelle, après plusieurs années de travail, le documentaire est sur le point de sortir sur grand et sur petit écran. Comme promis, il mettra en scène tout un tas de Kevin aux expériences et horizons différents : un Kevin médecin, un Kevin avocat, des Kevin vieux, des Kevin jeunes, un Kevin qui a finit par changer de prénom... Tous partageront leur expérience et raconteront comment ils vivent avec ce même prénom. Bien évidemment, un documentaire ne serait pas complet sans quelques scientifiques pour donner leur avis : sociologues et chercheurs décrypteront les tendances et les mécanismes qui ont mené à cette vision stéréotypée de ce prénom. Le tout avec un univers pop et décalé, en référence aux codes visuels des années 90, période phare des Kevin. 

Et en attendant la sortie du docu, vous pouvez toujours aller faire un tour sur la page Ulule du projet ou sur le site de Kevin Fafournoux, pour en apprendre plus sur l'évolution du projet, sur le réalisateur, ou juste sur le prénom Kevin. 


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