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Qui est le nouvel arnacœur de Tinder arrêté à Paris ?

undefined undefined 23 août 2023 undefined 18h04

undefined undefined 23 août 2023 undefined 18h26

Sarah Leris

Mais qui est véritablement Aurélien A. ? Tantôt appelé James Jacob Kempiski ou Charles Edouard Kabla Schneider, cet escroc de tout juste 31 ans vient d’être interpellé dans la capitale : il aurait arnaqué plusieurs femmes rencontrées sur les applications pour plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Sa méthode, toujours la même, n’est pas sans rappeler celle de Simon Leviev, surnommé l’arnaqueur de Tinder et à qui Netflix avait dédié un documentaire. Parfois riche héritier suisse de la famille Kempinsky, propriétaire de 75 hôtels de luxe ou bien avocat fiscaliste à New York, il rencontrait des femmes via les applis, les séduisait, s’installait même chez elles, puis « perdait ses papiers » pour se faire ensuite aider financièrement, ou profitait d’un moment d’inattention pour leur voler leur carte bancaire.


Des dizaines de victimes en France et ailleurs

Aurélien A., donc, de son vrai nom, est en vérité connu des forces de l’ordre puisqu’il était poursuivi en Belgique pour vol, recel, escroquerie et usurpation. Ce qui ne l’a pas empêché de croiser la route de Maud*, Béatrice*, Mary*… et de mettre son modus operandi en place pendant plusieurs années.

L’une d’elle, business woman vivant à Amsterdam, raconte à France Bleu : « Nous avons eu un coup de foudre, tout a été très rapide entre nous. […] Il m’explique qu’il s’est fait voler ses papiers et sa carte bleue. Je lui achète donc tout ce dont il a besoin et je paye tout le reste. Notamment nos sorties dans des restaurants luxueux où il commande toujours les meilleurs vins ». Il a ensuite promis de l’épouser à Monaco avant de prendre la poudre d’escampette avec tous ses moyens de paiement, son téléphone, son ordinateur, et a dépensé plus de 3500€. Une autre, vivant à Fréjus, a fini par comprendre à qui elle avait affaire en lisant la description de l’arnaqueur dans les médias.

En août, c’est grâce aux nombreuses plaintes que la police lui a mis la main dessus dans un appartement du 8e, chez l’une de ses futures victimes. Dans son sac, les faire-part du mariage prévu avec une autre, des cartes bancaires volées, téléphones et ordis. Il a été placé en détention provisoire en attendant son procès.

* Les prénoms ont été modifiés.