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Une microbrasserie éphèmère et une bière 100% made in Paris dans le 12e

Publié le 7 novembre 2017 à 14h55

Modifié le 9 novembre 2017 à 10h36

par Camille H

On avait déjà trempé les lèvres dans les mousses des microbrasseries franciliennes. Mais vous allez maintenant découvrir la bière 100% parisienne puisque toutes les matières premières nécessaires à ce doux breuvage seront récoltées uniquement dans la capitale. Ici c’est PA-RIS !

Ça va mixer du houblon sévère du côté de Bercy. Du 9 au 26 novembre prochains la Mairie de Paris et l’association des Brasseurs de France s’associent pour créer une brasserie éphémère dans le 12e. La fermentation de cette bière blonde à l’essence parisienne se fera dans le Chai de Bercy. Il s’agit de la salle municipale du parc de Bercy transformée pour l’occasion en laboratoire de biérologie, en lieu de dégustation et aussi en espace d’exposition autour de la tradition « brassicole » de Paris.

Côté matière première, le houblon proviendra du parc floral qui comptent depuis mars dernier 20 pieds de culture ; l’orge sera quant à lui récolté dans le bois de Vincennes. « Cette microbrasserie éphémère est avant tout conçue comme un parcours pédagogique pour mettre en lumière la renaissance de la filière bière dans Paris », déclarait au Parisien Pénélope Komités, adjointe au maire chargée des espaces verts. L’idée est de mettre en place des cultures de houblon (entre autres) sur Paris. En 2018, la Mairie de Paris lancera un appel à projets pour créer une dizaine de murs à houblon sur des bâtiments de la Ville ou de ses partenaires. Sachant que le houblon est déjà cultivé sur les toits de la médiathèque Sagan et de l’opéra Bastille. Alors pour boire une belle bière brassée localement, rendez-vous à Bercy. A savoir que d’autres bières locales seront également proposées sur place. A vos pintes, prêts ? Buvez !

Brasserie éphémère du Chai de Bercy
41 rue Paul-Belmondo 12e
Du 9 au 26 novembre

Du jeudi au dimanche de 10 heures à 17 heures
M° Bercy
Entrée libre

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié hier à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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