C’est jeudi 4 mars que tout a commencé : après une manifestation pour demander la réouverture des lieux culturels, de nombreux.ses militant.e.s - comédien.ne.s, costumier.ière.s, étudiant.e.s en art du spectacle… - ont décidé d’occuper l’Odéon-théâtre de l’Europe. Roselyne Bachelot leur a rendu visite ce samedi 6 mars sans donner de nouvelles ultérieures quant à leurs revendications ce qui n’a pas encouragé les occupant.e.s à quitter les lieux.
Le secrétaire général de la CGT-spectacle a expliqué avoir choisi l’Odéon car « c’est un théâtre public et symbolique : il a été occupé plusieurs fois depuis 1968, en particulier par la CGT-Spectacle, en 1996 et 2016. »
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« Bachelot si t'ouvres pas, on vient jouer chez toi »
Mais ce mardi 9 mars, deux théâtres nationaux ont rejoint le mouvement : il s’agit du Théâtre National de la Colline et du Théâtre National de Strasbourg. Les revendications restent les mêmes : chacun.e attend des dates précises pour la réouverture mais aussi un accompagnement financier. Sur les façades des théâtres, on peut voir des banderoles sur lesquelles on lit : « Bachelot si t’ouvres pas, on vient jouer chez toi », « culture sacrifiée » ou encore « gouvernement disqualifié ».
La CGT-spectacle a publié ce lundi 7 mars un communiqué de presse et Wajdi Mouawad, directeur du Théâtre National de la Colline en propose un nouveau, très poétique ce mercredi 9.
"Le printemps arrive ! La jeunesse est là ! Elle parle
— La Colline (@lacolline_tn) March 10, 2021
et avec elle l’espoir."
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Communiqué de Wajdi Mouawad, mercredi 10 mars 2021 pic.twitter.com/MIHxauGXcz
La Comédie Française est donc le dernier théâtre national, hors opéra et danse, à ne pas être occupé. Roselyne Bachelot - qui condamne fermement ces mouvements de protestations - souhaite certainement éviter l’occupation de ce dernier et prendra la parole ce jeudi 11 mars pour peut-être enfin annoncer des mesures concrètes.
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