Une panne informatique géante crée le chaos dans le monde entier

undefined 19 juillet 2024 undefined 14h38

Lucie Guerra

©lilik ferri yanto/Shutterstock

Depuis vendredi 19 juillet au matin, une panne informatique Microsoft perturbe de nombreuses entreprises ainsi que le trafic aérien aux quatre coins du monde. Cette dernière aurait été identifiée et serait en cours de résolution.

Une panne informatique paralyse le monde entier depuis vendredi 19 juillet au matin. La raison serait la mise à jour d’un logiciel antivirus CrowdStrike, qui impacte les services Microsoft Windows. À travers la planète, de nombreuses entreprises et sites internet, ainsi que les compagnies aériennes, sont fortement perturbées. 


L'ensemble du trafic aérien mondial perturbé

Concrètement, cette panne affecte tous les ordinateurs qui sont sous Windows. Un problème qui perturbe fortement le trafic aérien, empêchant de nombreux avions de décoller. À Berlin, le service a été interrompu jusqu’à 10h ce matin. Aux États-Unis, des avions de nombreuses compagnies aériennes ont dû rester au sol. Côté français, certaines correspondances ont été impactées, tandis qu’en Suisse, à Zurich aucun atterrissage n’était possible sauf pour les appareils déjà en vol, jusqu'à cet après-midi.


Les chaînes de télévision obligées de modifier leur programmation

Le secteur aérien n’est pas le seul à être particulièrement touché. France Info a notamment indiqué la perturbation des programmes de TF1 et Canal + : « On est victimes à TF1 d’une gigantesque panne informatique qui nous empêche de proposer exactement le même programme que d’habitude », a précisé Christophe Beaugrand, animateur de la chaîne. Le Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris a également précisé que cette panne affecte « les activités informatiques de Paris 2024 », indiquant tout de même auprès de l’AFP que l’incident aura des « impacts limités » sur les JO. En fin de matinée, le patron de CrowdStrike, George Kurtz, a affirmé sur les réseaux sociaux que le problème était « identifié » et « en cours de correction ». Il a également précisé qu’il « ne s’agit pas d’un incident de sécurité ou d’une cyberattaque ». À l'heure actuelle, l'incident se résoud progressivement, bien que plusieurs ordinateurs soient toujours concernés.