Enfin une bonne nouvelle concernant les JO. À moins de 100 jours de la cérémonie d’ouverture, le comité olympique vient de s’engager auprès de la Fédération française des banques alimentaires, du Chaînon manquant et des Restos du Cœur, afin de limiter les pertes de nourriture, et d’aider les personnes dans le besoin.
Aux grands maux, les grands remèdes
C’était l’un des gros enjeux de cette compétition internationale. Servir près de 13 000 repas par jour, et proposer des collations sur les lieux d’épreuve, en limitant au maximum le gaspillage et la perte de denrées alimentaires. Et il semblerait qu’une solution idéale ait été trouvée, puisque le comité des JOP a signé dans la matinée une convention allant dans ce sens.
JO Paris 2024 : une convention signée avec trois associations pour éviter le gaspillage alimentaire
— Le Parisien | sport (@leparisiensport) April 19, 2024
➡️ https://t.co/y47c2jL1be pic.twitter.com/4pgRBVlJJq
Une décision qui s’inscrit dans le cadre de la valorisation des ressources encore consommables, et qui pourra être mise en place grâce à un plan de collecte bien spécifique. Pour l’instant, les détails exacts de ce projet n’ont pas encore été dévoilés, mais un résumé bien précis devrait être rendu public dans les prochains jours, après avoir été révélés ce mercredi 24 avril lors d’une conférence de presse, où se trouvait Tony Estanguet (directeur de Paris 2024), ainsi que des représentants de chacune des trois associations.
Une démarche éthique
Ce nouveau projet s'inscrit dans la continuité d’une véritable volonté écoresponsable de la part de l’organisation. En effet, cette dernière s’est engagée à réduire les emballages plastiques sur tous les plats et snacks distribués. Dans la même lignée, ces derniers seront majoritairement végétariens, réalisés avec des produits locaux et de saison, en circuit court.
Réduire de 50% la consommation de viande permettrait d’atteindre les objectifs climatiques de la France tout en améliorant la santé de la population.
— Réseau Action Climat (@RACFrance) February 20, 2024
C’est la conclusion de notre nouveau rapport, publié avec des nutritionnistes.
Et privilégier une viande locale de qualité. pic.twitter.com/FK4e5WYJnk
80% des aliments utilisés proviendront d’un rayon de moins de 250 km autour du lieu d’épreuve où ils devront être transformés, vendus et consommés. Et l’empreinte carbone sera considérablement réduite par rapport aux derniers JO de Londres, puisque 2 fois plus de végétaux seront présents dans les assiettes. Ça donnerait presque hâte d’y être !