Les temps changent, les gens aussi et les pistes cyclables également. Elles sont visibles dans toute la capitale, les "coronapistes" ne font que se multiplier. Ces installations cyclables mises en place depuis quelques semaines sont reconnaissables à leurs plots et peinture jaune.
En effet, favoriser la pratique du vélo est un des objectifs capitaux du déconfinement. De nombreux aménagements de transition ont vu le jour, avec l’essor du moyen de transport le plus vert. Anne Hidalgo a d’ailleurs promis le maintien de 50 kilomètres de ces coronapistes.
L’association Paris en selle est très fière du développement des pistes, aménagées dans le but de limiter les déplacements polluants. Sur la place de la Catalogne, le déploiement d’un "coronagiratoire" a vu le jour le 24 juin dernier. Une installation unique et novatrice à Paris.
(Quasi) PREMIER
— Paris en Selle (@ParisEnSelle) June 24, 2020
(corona)GIRATOIRE
PROTÉGÉ (à la néerlandaise 🇳🇱)
DE
FRANCE
🤩🤩🤩
(La hype est totale) pic.twitter.com/NhQKcTKGJE
Une innovation à double tranchant
Tel un carrefour à la hollandaise, il permet de rendre cette place, autrefois dangereuse, accessible pour les cyclistes. La circulation des vélos dans ce carrefour est séparée du flux motorisé et les croisements sont visibles, autant pour les automobilistes que les cyclistes. C’est d’ailleurs la première installation de ce type dans Paris intra-muros.
Pourtant, dans le quartier, certains jugent les pistes dangereuses. Ils trouvent que cela ne change rien en termes de sécurité, que ce soit pour les vélos ou les voitures. De plus, certains commerçants pensent que la place est dénaturée par ces installations. Les rivalités entre cyclistes, piétons et automobilistes n’arrangent d’ailleurs absolument rien.
Reste à voir si, avec le temps, une cohabitation saine sera possible malgré le maintien de certaines coronapistes.
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