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Paris : Rihanna ouvre un pop-up store dans le Marais

Publié le 24 mai 2019 à 11h21

Modifié le 24 mai 2019 à 11h38

par Agathe Rey

Chanteuse, actrice, sex-symbole, et surtout business woman. Rihanna ouvre aujourd’hui la boutique éphémère de sa marque, Fenty, en plein cœur de Paris.

La chanteuse avait déjà un pied dans le monde des affaires depuis un moment. Fenty Beauty, sa marque de cosmétique, avait révolutionné le milieu du maquillage en étant inclusif au possible. Depuis, c’est la monde de la mode que Riri a en ligne de mire. Rihanna s’est associée avec le géant français LVMH pour sortir sa ligne de vêtements de luxe, toujours sous le nom de Fenty.

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Et c’est là que ça devient intéressant. La chanteuse ouvre un pop-store, 10 rue de Turenne, pour y présenter sa collection, jusqu’au 2 juin prochain. Riri s’est déjà donnée à cœur joie pour briser les diktats du monde de la beauté, en mettant en avant des femmes de couleurs, des femmes rondes et des femmes voilées. Ne comptez donc pas sur elle pour présenter sa collection de fringues sur des femmes filiformes et toutes pareilles. Elle promet notamment des vêtements jusqu’à la taille 46. Rihanna est bien décidée à n’en faire qu’à sa tête, et nous, on kiffe.

Fenty
10, rue de Turenne – 4e
Du 24 mai au 2 juin

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Évacuation sous tension à la Gaîté Lyrique : 450 jeunes migrants expulsés

Publié aujourd'hui à 14h00

Modifié aujourd'hui à 15h05

par Flora Gendrault

Ce mardi matin, dans le froid parisien, la situation était particulièrement tendue aux abords de la Gaîté Lyrique, où manifestations, gaz lacrymogènes et coups de matraque se sont mêlés. Peu avant 6 heures, les forces de l'ordre ont procédé à l’évacuation de ce lieu culturel emblématique, occupé depuis plus de trois mois par près de 450 jeunes migrants en quête d’un hébergement.


« La honte » 

Face aux policiers, une centaine de manifestant·es ont tenté de s’interposer, scandant « La honte, la honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux isolés ! ». Les forces de l’ordre ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes avant de pénétrer dans les lieux ; une démonstration de force jugée excessive, alors que peu de personnes se trouvaient encore à l’intérieur du bâtiment.

L’opération policière s’est achevée aux alentours de 8h30.  Selon Le Parisien, près de 200 personnes scandalisées par sa violence se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité auprès des migrants, une nouvelle fois réprimées et dispersées à coups de matraque, nassages et gaz lacrymogènes. Plusieurs manifestant·es auraient chuté lors d’un mouvement de foule.


Quelles solutions d’hébergement ? 

La veille de l'évacuation, le préfet Laurent Nuñez assurait que des solutions d’hébergement seraient mises en place pour les jeunes migrants et que leur situation administrative ferait l’objet d’un examen attentif. Des agents de la préfecture d’Île-de-France, chargés de l’hébergement d’urgence et reconnaissables à leur chasuble rouge, étaient ainsi sur place ce mardi matin pour échanger avec eux. 

D’après la députée de gauche Danielle Simonnet, interrogée par Le Parisien, la préfecture a proposé de reloger les migrants à Rouen (Seine-Maritime). Une solution qu’elle juge « loin d’être satisfaisante, surtout pour ceux qui ont des procédures en cours à Paris et qui sont scolarisés ici ». La majorité des migrants a ainsi refusé d’embarquer dans les bus à destination, entre autres, de la Normandie. Pour l’instant, donc, l’incertitude demeure, laissant planer le spectre d’une errance forcée pour ces jeunes sans refuge. 


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