En 2017, Baptiste Moirot a fait le tour des réseaux sociaux, et en quelques jours, il est devenu une star. L’objet de son succès : une vidéo de quelques minutes postée sur Facebook où l’adolescent semble faire une sorte de rituel satanique, assis dans le sable, la voix pâteuse, l’esprit ailleurs (c’est un euphémisme) lorsque ses parents le confrontent à sa bizarrerie. Ce jeudi 11 avril, on apprend avec amusement sur X que Baptiste fera partie de l’aventure olympique et portera la flamme, ayant même droit à sa vidéo promo. La magie d’Internet, que voulez-vous.
Nous aussi on est très nets.
— Paris 2024 (@Paris2024) April 10, 2024
D'une étincelle dans sa chambre d'adolescent jusqu'à devenir l'un des porteurs de la flamme des Jeux Olympiques de #Paris2024🔥
Bienvenue dans l'aventure Baptiste ! pic.twitter.com/Y75aorhjE8
« Mais si, j’suis très net »
Sur cette courte vidéo, on voit un Baptiste plus âgé répéter sa phrase phare « Mais si, j’suis très net » avant de brandir vers le haut la torche olympique. Petit rappel, pour le plaisir : il y a 7 ans, Baptiste s’était filmé assis sur le sol de sa chambre, torse nu, en train de jouer avec du feu. Alertée par l’odeur de fumée, sa mère, déboussolée, l’avait confronté en lui lançant un « Mais t’es pas net ? » bien trempé, ce à quoi il avait répondu « Mais si, j’suis très net ! ». Une réplique devenue culte, à savoir que l'adolescent était réellement dans un état second à cause de la prise de somnifères, comme il l'a révélé à Brut en 2021.
« Bienvenue dans l’aventure, Baptiste ! », écrit le compte officiel de l’événement. Baptiste, mascotte du comité des JO, il fallait le faire, et en même temps, Internet ne l’avait jamais vraiment oublié : un évènement Facebook « Pour que Baptiste allume la flamme olympique des JO 2024 à Paris » avait été récemment créé, avec près de 275 000 participant·es. Vœu exaucé.