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Pass sanitaire : la liste des lieux dans lesquels il sera obligatoire ce mercredi

Publié le 8 juin 2021 à 10h28

Modifié le 8 juin 2021 à 11h28

par Lucienne de la Paillade

Pour certain.e.s, le mercredi 9 juin est synonyme de couvre-feu repoussé à 23h, tandis que d'autres se font une joie de retrouver les stades, les salles de concerts et voyages à gogo. 

Pass sanitaire : Qu'est-ce que c'est exactement ?

Le pass sanitaire, c'est la certification de non-infection de celui qui le présente. Disponible en version papier (sur votre compte Améli) ou sur l'application TousAntiCovid, il atteste soit de la vaccination du détenteur, soit d'un test négatif réalisé dans les 48h, soit d'avoir déjà été positif au virus en amont et d'en être rétabli. S'il sera obligatoire pour certaines activités, il ne sera toutefois pas nécessaire pour les tâches quotidiennes (aller au travail, aller au cinéma, acheter des biens...).

Entrée en vigueur le 9 juin dans les lieux accueillant plus de 1000 personnes

Selon le décret publié le 7 juin, voici donc la liste des lieux où le pass sanitaire devra être présenté : 

- Les salles d'auditions, de conférences, de réunions, de spectacles ou à usages multiples,
- Les chapiteaux, tentes et structures, 
- Les établissements d'enseignement artistique, lorsqu'ils accueillent des spectateurs,
- Les salles de jeux, 
- Les établissements à vocation commerciale destinés à des expositions, des foires-expositions ou des salons ayant un caractère temporaire, 
- Les établissements sportifs de plein air autres que les parcs zoologiques, d'attractions et à thème,
- Les établissements sportifs couverts,
- Les événements culturels, sportifs, ludiques ou festifs organisés dans l'espace public ou dans un lieu ouvert au public et susceptibles de donner lieu à un contrôle de l'accès des personnes.

Vous voilà désormais prévenu.e.s, on concluera cet article en vous informant que le parc Astérix a rouvert ses portes le 7 juin, sans obligation de présenter le pass sanitaire. 

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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