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Des fans pensaient payer 5€ pour voir Jul, ils se retrouvent à un concert de Noël en Suède

Publié le 13 décembre 2023 à 11h58

Modifié le 13 décembre 2023 à 16h38

par Clémence Varène

Des places à 5€ pour un concert de Jul, artiste le plus écouté de France, ça ne se refuse pas. Après que des fans sont tombés sur l’annonce d’un concert inédit (mais pas annoncé par l’artiste, ça aurait pu les mettre sur la piste…), ils se sont tous précipités pour prendre leurs tickets pour « Jul och Kul ». Dommage pour eux, ils risquent d’être déçus, puisque ça signifie seulement « Noël et Fun » en suédois…


Un quiproquo cocasse

Il y a quelques jours, les fans de Jul se sont réjouis en apprenant que le rappeur allait donner un concert surprise, et hyper bon marché, au mois de décembre. Bon, ce dernier avait lieu en Suède, certes, mais quand on aime, on ne compte pas, et ils étaient tous prêts à faire le déplacement. Avant d’apprendre que « Jul » est tout simplement le mot sudéois pour dire « Noël ». On est presque étonnés que l’info ne soit pas sortie avant.

L'organisatrice des festivités n’a pas caché sa surprise lorsqu’elle a vu les places de son petit concert de Noël s’arracher en quelques minutes, par lots de 10, de 15. Son spectacle local, qui réjouit les familles du coin, n'avait jamais connu un tel succès auparavant. Elle comprend très vite cependant qu’il s’agit d’un malentendu, et qu’elle a, un peu malgré elle, créé le concert du siècle, un featuring inédit entre Jul et Kul, un artiste allemand.

Après avoir remboursé les pauvres fans déçus (et sans doute pas très malins, il faut quand même le reconnaître), l’organisatrice a tout de même assuré se renseigner pour essayer de faire venir Jul l’année prochaine. Sait-on jamais, « Jul for Jul », nous on trouve ça assez sympa comme nom d’événement. On vous tient au courant…

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié hier à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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