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McDonald’s accusé de servir des frites contenant de la viande

Publié le 27 avril 2023 à 17h39

Modifié le 27 avril 2023 à 18h09

par Heloise Pitot

D’après une publication de People for the Ethical Treatment of Animals (PETA), une association pour la protection animale, McDonald’s utiliserait un extrait de viande de boeuf dans l’huile de leur friture. Leur post Facebook : « Même les frites de McDonald’s ne conviennent pas aux végétariens », a fait monter la mayonnaise sur les réseaux sociaux.

Un influenceur américain s’est également exprimé sur Tiktok et a mis de l’huile sur le feu ! Il commence sa vidéo en disant avoir « une mauvaise nouvelle pour les végétariens ».  Puis poursuit en attestant la présence de substances animales dans l'huile de friture du géant de la restauration rapide. Pour autant cette information est bel et bien fausse.

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Une information erronée

McDonald's est catégorique, il n’y a « aucune matière animale dans les frites de France ». D’après leur site internet, l’huile utilisée est végétale, composée de colza et de tournesol, « sans ajouts d’additifs de provenance animale dans la préparation de nos frites ». 

L’exception à la règle : les États-Unis. En ce qui les concerne, l’huile de leur friture présente un petit arrière-goût de boeuf. En effet, ils ajoutent un arôme à base de lait mais il n’est pas question de viande au sens propre. À vrai dire, peu d’informations sont communiquées à ce sujet. Une chose est sûre, les rumeurs répandues sur les réseaux sociaux vont aussi vite que le temps de cuisson d'une barquette de frites.

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié hier à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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