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De magnifiques photos de Paris vue du ciel, pour prendre un peu de hauteur

Publié le 2 novembre 2020 à 16h08

Modifié le 2 novembre 2020 à 16h47

par Sarah Leris


Qui n’a jamais rêvé de voler comme un oiseau et de voir Paris s’étendre sous ses pieds, de planer au-dessus de la place des Vosges, de se poser sur le génie de la Bastille ? Dans Paris à vol d’oiseau, on redécouvre le Paris de 2019 – quand le virus n’existait pas – à travers les yeux d’un oiseau dans 150 photos de la capitale, toutes prises avec un appareil fixé sur un drone.

Une première dans le monde des livres photographiques. Si le travail de Basile et Jérémie peut faire penser à celui de Yann Arthus Bertrand, c’est tout Paris que l’on redécouvre sans même grimper dans un avion, de la place des Vosges à la place Franz List, en passant par Beaubourg, le Trocadéro ou le Panthéon.

Car Basile Dell et Jérémie Lippmann avaient un rêve d’enfant : explorer la capitale à travers les yeux d’un oiseau. Les deux frères, l’un photographe de mode et de voyage, l’autre comédien et metteur en scène, ont pris plus de 6000 photos de la capitale au cours des saisons. Pour accompagner la parution de leur ouvrage en octobre dernier, certaines de leurs photos sont exposées sur sur les grilles de la tour Saint Jacques, et la Seine Musicale diffuse pendant tout le confinement le film Paris à vol d’oiseau, de 9h à 22h, sur ses écrans géants. Une belle invitation au voyage, parfaite pour redécouvrir sa ville adorée pendant le confinement.

 Beaubourg © Basile Dell et Jeremie LippmannPlace de la Bastille © Basile Dell et Jeremie Lippmann

Notre Dame © Basile Dell et Jeremie Lippmann

Pantheon © Basile Dell et Jeremie Lippmann

Place Franz List © Basile Dell et Jeremie Lippmann

Trocadéro © Basile Dell et Jeremie Lippmann

Paris à vol d’oiseau
De Basile Dell et Jérémie Lippmann
Gallimard, 272 pages, 35 €

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Évacuation sous tension à la Gaîté Lyrique : 450 jeunes migrants expulsés

Publié aujourd'hui à 14h00

par Flora Gendrault

Ce mardi matin, dans le froid parisien, la situation était particulièrement tendue aux abords de la Gaîté Lyrique, où manifestations, gaz lacrymogène et coups de matraque se sont mêlés. Peu avant 6 heures, les forces de l'ordre ont procédé à l’évacuation de ce lieu culturel emblématique, occupé depuis plus de trois mois par près de 450 jeunes migrants en quête d’un hébergement.


« La honte » 

Face aux policiers, une centaine de manifestant·es a tenté de s’interposer, scandant « La honte, la honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux isolés ! ». Les forces de l’ordre ont répliqué en usant de gaz lacrymogène avant de pénétrer dans les lieux ; une démonstration de force jugée excessive, alors que peu de personnes se trouvaient encore à l’intérieur du bâtiment.

L’opération policière s’est achevée aux alentours de 8h30.  Selon Le Parisien, près de 200 personnes scandalisée par sa violence se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité auprès des migrants, une nouvelle fois réprimées et dispersées à coups de matraques, nassage et de gaz lacrymogène. Plusieurs manifestant·es auraient chuté lors d’un mouvement de foule.


Quelles solutions d’hébergement ? 

La veille de l'évacuation, le préfet Laurent Nuñez assurait que des solutions d’hébergement seraient mises en place pour les jeunes migrants et que leur situation administrative ferait l’objet d’un examen attentif. Des agents de la préfecture d’Île-de-France, chargés de l’hébergement d’urgence et reconnaissables à leur chasuble rouge, étaient ainsi sur place ce mardi matin pour échanger avec eux. 

D’après la députée de gauche Danielle Simonnet, interrogée par Le Parisien, la préfecture a proposé de reloger les migrants à Rouen (Seine-Maritime). Une solution qu’elle juge « loin d’être satisfaisante, surtout pour ceux qui ont des procédures en cours à Paris et qui sont scolarisés ici ». La majorité des migrants a ainsi refusé d’embarquer dans les bus à destination, entre autres, de la Normandie. Pour l’instant, donc, l’incertitude demeure, laissant planer le spectre d’une errance forcée pour ces jeunes sans refuge. 


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