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La pollution de l’air aurait un impact sur les organes des fœtus

Publié le 10 octobre 2022 à 16h30

Modifié le 10 octobre 2022 à 18h10

par Olympe Ditner

Des impacts néfastes sur les bébés avant la naissance

L’étude menée par des chercheurs de l’université d’Aberdeen (Écosse) et de Hasselt (Belgique), montre que les fœtus développent des particules de pollution dans leurs organes vitaux dès le premier trimestre. En cause : la pollution de l’air respiré par les femmes enceintes. Les particules fines traversent le placenta et touchent le cerveau, les poumons et le foie du fœtus pendant les premiers trimestres de grossesse. Ce qui engendrerait un risque accru de donner naissance à un enfant mort-né, prématuré, souffrant d’insuffisance pondérale ou de troubles du développement cérébral.

Les conséquences de la pollution sur les bébés est un constat avéré. D'après leurs résultats, des particules de carbone noir atteignent le placenta et impactent le cerveau humain en développement. Ce matériau est libéré dans l’air par les moteurs à combustion ou les centrales électriques de charbon. La présence de ces nanoparticules chez les fœtus signifie qu’elles sont parvenues à traverser le placenta et à pénétrer le système de circulation sanguine. 

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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