Des impacts néfastes sur les bébés avant la naissance
L’étude menée par des chercheurs de l’université d’Aberdeen (Écosse) et de Hasselt (Belgique), montre que les fœtus développent des particules de pollution dans leurs organes vitaux dès le premier trimestre. En cause : la pollution de l’air respiré par les femmes enceintes. Les particules fines traversent le placenta et touchent le cerveau, les poumons et le foie du fœtus pendant les premiers trimestres de grossesse. Ce qui engendrerait un risque accru de donner naissance à un enfant mort-né, prématuré, souffrant d’insuffisance pondérale ou de troubles du développement cérébral.
#Gravitas | Toxic air pollution particles have been found in the lungs & brain of unborn babies. Experts say pollution in womb can interfere with a foetus' growth, even result in a still birth. Question is how did pollutants from the air reach the womb?@MollyGambhir tells you pic.twitter.com/zXPHjeSDtw
— WION (@WIONews) October 6, 2022
Les conséquences de la pollution sur les bébés est un constat avéré. D'après leurs résultats, des particules de carbone noir atteignent le placenta et impactent le cerveau humain en développement. Ce matériau est libéré dans l’air par les moteurs à combustion ou les centrales électriques de charbon. La présence de ces nanoparticules chez les fœtus signifie qu’elles sont parvenues à traverser le placenta et à pénétrer le système de circulation sanguine.