Cela peut être difficile à croire avec les nombreux embouteillages et les voitures qui circulent à longueur de journée, mais la qualité de l’air en Île-de-France ne cesse de s’améliorer. D’après le rapport publié avec avril 2025 par Airparif sur la qualité de l’air dans la région, une baisse de la pollution est constatée depuis une vingtaine d'années et 2024 n’y a pas fait exception.
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Une diminution de moitié pour de nombreux polluants
D’après le rapport Airparif, une multitude de polluants de l’air réglementés connaissent une baisse conséquente depuis 20 ans. C’est notamment le cas de la concentration de dioxyde d’azote et de particules qui ont tous les deux baissé de 50 %. La concentration de particules fines connaît quant à elle une baisse de 55 %. L’ozone de basse altitude fait cependant défaut à cette diminution globale. Son impact reste sensiblement le même depuis 20 ans. Le bilan de l’année 2024 indique également que le dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone, les métaux, le benzène, les autres hydrocarbures aromatiques monocycliques et les hydrocarbures aromatiques polycycliques qui font partie des polluants réglementaires surveillés, respectent les normes de qualité de l’air actuelles et futures. Ces diminutions s’expliquent notamment par les conditions météorologiques de l’année passée. La pluviométrie record a permis la dispersion de la pollution, tandis que l’hiver peu froid a limité l’utilisation du chauffage.
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Si tous les polluants ne sont pas en baisse, ce rapport est tout de même une bonne nouvelle pour la santé des Francilien·ne·s. Le dioxyde d’azote ou encore les particules et particules fines peuvent avoir un impact dramatique et augmenter les risques de diabète, d’AVC, de cancer du poumon ou même de mortalité.
Continuer sur cette lancée jusqu'en 2030
Les choses évoluent dans le bon sens, mais ce n’est pas encore suffisant. En ce qui concerne le dioxyde d’azote par exemple, « 20 % de la population francilienne est exposée en 2024 à des dépassements de valeur limite annuelle de la nouvelle directive européenne applicable en 2030 », d’après les données Airparif. L’objectif d’ici cinq ans serait de continuer cette baisse grâce aux politiques publiques. « Plus aucune valeur limite actuelle ne serait dépassée », bien que « certaines zones, notamment le long des axes routiers majeurs, seront toujours concernées par au moins un dépassement d’une valeur limite de la nouvelle directive applicable dès 2030 », précise le rapport.