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Viens planter ta graine dans le nouveau potager collectif du 12e

Publié le 31 octobre 2017 à 15h22

Modifié le 31 octobre 2017 à 18h56

par Camille H

On rêve toujours un peu d'avoir les pieds dans les bottes à Paris et d'aller ramasser son thym dans le jardin pour assaisonner son rôti. Les jardins potagers sont la réponse urbaine à cette envie irrépressible de cultiver au milieu des tours. Et bientôt, les habitants du 12e pourront en profiter puisque le jardin Faure'midable s'enracine Porte de Vincennes. 320 m2 à réinventer en potagers partagés ! 


Formidable, il était formidable le projet de potager à la Porte de Vincennes. C'est dans le cadre du programme Cultiver en Ville qu'un futur potager va voir le jour rue Elie Faure dans le 12e. Géré par l’association la Ville en Herbe, il étendra ses pousses sur une parcelle de 320 m2 mise à disposition par la RIVP, « bailleur social, innovant, solidaire et éthique ». 

jardin-potager-13e© Ville en Herbes

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Évacuation sous tension à la Gaîté Lyrique : 450 jeunes migrants expulsés

Publié aujourd'hui à 14h00

Modifié aujourd'hui à 15h05

par Flora Gendrault

Ce mardi matin, dans le froid parisien, la situation était particulièrement tendue aux abords de la Gaîté Lyrique, où manifestations, gaz lacrymogènes et coups de matraque se sont mêlés. Peu avant 6 heures, les forces de l'ordre ont procédé à l’évacuation de ce lieu culturel emblématique, occupé depuis plus de trois mois par près de 450 jeunes migrants en quête d’un hébergement.


« La honte » 

Face aux policiers, une centaine de manifestant·es ont tenté de s’interposer, scandant « La honte, la honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux isolés ! ». Les forces de l’ordre ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes avant de pénétrer dans les lieux ; une démonstration de force jugée excessive, alors que peu de personnes se trouvaient encore à l’intérieur du bâtiment.

L’opération policière s’est achevée aux alentours de 8h30.  Selon Le Parisien, près de 200 personnes scandalisées par sa violence se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité auprès des migrants, une nouvelle fois réprimées et dispersées à coups de matraque, nassages et gaz lacrymogènes. Plusieurs manifestant·es auraient chuté lors d’un mouvement de foule.


Quelles solutions d’hébergement ? 

La veille de l'évacuation, le préfet Laurent Nuñez assurait que des solutions d’hébergement seraient mises en place pour les jeunes migrants et que leur situation administrative ferait l’objet d’un examen attentif. Des agents de la préfecture d’Île-de-France, chargés de l’hébergement d’urgence et reconnaissables à leur chasuble rouge, étaient ainsi sur place ce mardi matin pour échanger avec eux. 

D’après la députée de gauche Danielle Simonnet, interrogée par Le Parisien, la préfecture a proposé de reloger les migrants à Rouen (Seine-Maritime). Une solution qu’elle juge « loin d’être satisfaisante, surtout pour ceux qui ont des procédures en cours à Paris et qui sont scolarisés ici ». La majorité des migrants a ainsi refusé d’embarquer dans les bus à destination, entre autres, de la Normandie. Pour l’instant, donc, l’incertitude demeure, laissant planer le spectre d’une errance forcée pour ces jeunes sans refuge. 


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