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Connaissez-vous le caspering, la version bienveillante du ghosting ?

Publié le 13 juillet 2022 à 12h49

Modifié le 13 juillet 2022 à 14h51

par Pauline Pinoy

Le mot caspering vous dit un semblant de quelque chose ? Et bien c’est normal, ce nouveau mot de rupture vient du gentil fantôme Casper, la version "sympa" (ou normale) du ghosting. La rupture est un moment délicat dans la relation (sans blague). Vous n’avez plus cette étincelle ou les papillons dans le ventre, vous voulez passer à autre chose ? Pour ça, il y a souvent deux écoles : le ghosting aka les gens sans-coeur et les autres, petite compotée de personnes qui lâchent leurs quatre vérités, des autres qui ne savent pas comment s’y prendre et de la team texto, parce que le faire en face est bien trop compliqué. Dans tous les cas, briser le coeur de l’autre est inévitable… Alors s’il vous plaît, peut-on - au moins une fois - faire les choses bien ? 

L’origine de ce terme

On a tous croisé le chemin un jour ou l’autre du plus gentil des fantômes Casper. Ami de tous, il ne ferait pas de mal à une mouche et surtout ne veut en aucun cas effrayer quelqu’un. Conciliant, à l’écoute, émotif et respectueux, c’est sur lui qu’il faut prendre exemple. Ce terme (pas si nouveau que ça) a été inventé par l’International Business Times en 2018, lorsque le journal a révélé une sombre vérité : 80% des millenials - pour les boomers, les moins de 35 ans - avaient déjà ghosté quelqu’un sur les applications de rencontre. 

Les bienfaits du caspering 

Si le terme commence vraiment à prendre du sens depuis cette année, c’est parce que les millenials sont contents d’avoir enfin un terme positif pour définir une séparation. Après, on vous l’accorde, ça reste tout de même le b.a.-ba de toute relation, mais bon millenials oblige, cela marche mieux quand ils ont une connotation pour chacune de leurs actions. 

Voici alors la recette parfaite du caspering : de la douceur, de la bienveillance, des compliments et pour couronner le tout des commentaires constructifs pour le prochain ou la prochaine. Facile non ? Aller, on croit en vous, la prochaine fois tout ira bien. Et puis on ne va pas se mentir, ne pas détruite l’estime de soi et la confiance de quelqu’un c’est toujours mieux.

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

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par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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