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Pourquoi les multiples pop-up stores de Shein posent problème

Publié le 15 juin 2022 à 15h38

Modifié le 15 juin 2022 à 16h05

par Maria Sumalla

Shein, la marque d’ultra fast fashion chinoise, ne cesse d'attirer de nouveaux acheteurs. Ce n’est pourtant pas la première fois qu’on tire la sonnette d’alarme sur les ravages environnementaux engendrés par la marque. Immenses drops quotidiens, micro tendances, prix cassés… De quoi attirer un bon nombre de personnes pour refaire sa garde robe, en dépit de la dignité des travailleurs et de l’état de notre planète.

Comment tenir ce rythme effréné de nouvelles collections ? Le plagiat, évidemment. Shein pique des créations à droite à gauche sur les réseaux sociaux, auprès de petites marques émergentes. Ensuite, on met de côté toute conscience écologique. 22 % de l’impact carbone des jeunes adolescentes est produit par l’achat de vêtements Shein. Et parce qu’on en finit jamais avec les nouvelles qui mettent le cafard… Si les pièces sont vendues parfois à moins de 3 euros, on vous laisse imaginer comment sont payés les personnes qui fabriquent les vêtements. Sans oublier le fait que cette entreprise siège en Chine, où le gouvernement continue sa répression sur la population Ouïghoure.

Des pop-ups problématiques

Depuis quelque temps, les pop up stores Shein affluent sur l’hexagone. Fin mai, c’est à Toulouse qu’une nuée de personnes se sont attroupées sur le trottoir pour se dégoter les nouveautés de la marque in real life. Deux autres pop-up sont prévus à Paris le 23 juin et à Montpellier le 10 juillet.

L’idée n’est pas de shamer les jeunes filles qui achètent du Shein. Pas de remarques sexistes ou classistes ici. Mais plutôt d’alerter sur les conséquences qu’engendrent ces achats. Pour une démarche plus écolo, c’est toute notre façon de consommer qu’il faut repenser. Boycotter, si l’on peut, Shein et autres marques de ce type, est déjà un premier pas vers une consommation plus responsable. C’est peut-être LA solution pour ouvrir les yeux aux vrais acteurs coupables.

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié aujourd'hui à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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