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Ce que vous avez failli ne plus pouvoir acheter avec vos titres restaurant en 2024

Publié le 13 novembre 2023 à 18h45

Modifié le 15 novembre 2023 à 11h25

par Clémence Varène

EDIT : Après l'écriture de cet article, Olivia Grégoire, ministre déléguée au Commerce, a finalement annoncé dans la soirée du mardi 14 novembre, que « rien ne [changerait] pour les Français » en 2024 concernant l'usage des tickets-restaurant. Le dispositif sera donc bien prolongé en 2024 et l'interdiction repoussée d'un an. 

L’année risque de bien mal commencer. À peine le Nouvel An terminé, on stoppe les festivités puisque l’assouplissement des règles relatives à l'usage des tickets restaurant qui était entré en vigueur en octobre 2022, à cause de l’inflation, va prendre fin aux petites lueurs de 2024 (parce que oui, apparemment la hausse des prix s’arrête en même temps que 2023). Désormais, vous ne pourrez plus payer certains produits alimentaires avec vos titres restaurant.


La fin des haricots

Les tickets restaurant, c’est toujours un peu compliqué. S’ils sont en papier, il y a toutes les histoires d’avoirs : certains restaurants les acceptent, mais uniquement en semaine, ou bien le dimanche entre 11h27 et 12h18. Dans un supermarché, on peut payer sa lessive et sa bière, mais pas dans celui juste en face, selon les désirs du commerçant. Bref.

Pourtant, la nouvelle règle est simple, il sera dorénavant interdit d’utiliser sa carte Swile, Edenred ou autre Sodexo pour acheter des aliments nécessitant une transformation. Comprendre ici des pâtes, du riz, de la viande, du poisson, des œufs… c'est-à-dire tout ce qui ne peut pas être consommé de manière immédiate.

Une nouvelle qui risque bien de déconcerter les adeptes du bento et de la lunch box, puisqu'il sera impossible de payer ses courses du quotidien. Seuls les plats tout faits, ou en tout cas consommables tels quels, seront accessibles (ouf, on peut toujours aller se régaler chez Picard). Mais malheureusement, impossible de faire des économies en préparant ses repas à l’avance, avec des aliments dont on connaît la provenance…


On passe à la caisse

Bon, heureusement, de nombreux produits restent toujours éligibles, comme les fruits et les légumes notamment, histoire de pouvoir quand même manger un peu de frais sur les horaires de travail. On pourra toujours consommer comme d’habitude dans les restaurants et les boulangeries qui les acceptent. Et le plafond à 25€, quant à lui, ne change pas non plus, même si on a bien cru pendant un moment qu’il redescendrait à 19€. Ouf.

Mais alors comment ça se met en place au moment de payer ? On voit déjà d’ici les galères pour calculer sur son téléphone, séparer son panier en deux, et « est-ce que les yaourts ça marche ou pas ? » Pas de panique, puisque le tri se fera normalement directement au moment du passage en caisse, selon le bon vouloir des enseignes, qui pourront continuer à choisir quels produits sont payables ou non en TR (titres restaurants, pour les intimes). Pour résumer, la nouvelle est un peu mauvaise sur le papier, on attend surtout de voir dans la pratique, et heureusement, on a encore (au moins, croisons les doigts) un an pour se préparer au pire.

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Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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