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Faites le ménage, la poussière fait grossir !

Publié le 10 janvier 2019 à 11h59

Modifié le 10 janvier 2019 à 12h14

par Juliette Darmon Martinet

Attention la nouvelle pique les yeux. Le chocolat d’accord, les pizzas on entend bien, les raclettes du plein hiver ça reste logique, mais la poussière, là on dit non ! Vous allez sans doute plus souvent faire le ménage, en apprenant que la poussière fait, elle aussi, grossir !


Le docteur Frédéric Saldmann déclare que la poussière « nuit à la santé et ferait grossir ». Une nouvelle assez étonnante qui risque de rendre encore plus maniaques certains d’entre vous (et nous). À vrai dire, ce n’est pas tant la poussière en elle-même qui ferait grossir, mais plus ce qu’elle contient et véhicule, c'est-à-dire des résidus volatiles de produits chimiques qui se diffusent dans l’atmosphère. Et ce sont justement ces substances chimiques qui perturberaient le bon fonctionnement du métabolisme par l’excitation des cellules adipeuses, un tissu conjonctif contenant des cellules graisseuses.

Selon une étude parue dans Environmental Science and Technology, certains produits chimiques contenus dans la poussière favoriseraient l’accumulation de lipides lorsqu’elles entrent en contact avec certaines cellules, et créeraient donc des cellules adipeuses en grande quantité. Cela engendrerait de graves troubles métaboliques pouvant même mener à l’obésité ou au diabète. Le pire, c’est qu’il n’y a pas besoin d’être exposé à des nuages de poussière pour voir ce phénomène apparaître !

Un conseil ? Préconisez des produits non toxiques pour faire le ménage et aérez le plus possible ! Et si on respire on grossit aussi ? Attention, il paraîtrait que oui...

 

 

 

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Paillettes, danse et liberté : le disco s'expose comme jamais à la Philharmonie

Publié hier à 20h00

par Rachel Thomas

Dès l’entrée, l’ambiance est posée. La scénographie, signée par le studio GGSV, nous immerge dans l’effervescence des clubs new-yorkais mythiques comme le Paradise Garage ou le Studio 54. Neon, tapis imprimé façon catwalk et bande-son mixée par Dimitri From Paris, impossible de ne pas se laisser emporter par le groove hypnotique du disco. Mais au-delà des basses entêtantes et des chorégraphies millimétrées, l’exposition nous rappelle que le disco a été une affaire de revendications autant que de fête.


Un dancefloor comme manifeste politique

Né dans les clubs underground où se retrouvaient les minorités noire, latino et LGBTQ+, le disco a offert un espace de liberté à celles et ceux qui en manquaient cruellement. C’est là, sous les boules à facettes, que se sont jouées certaines des luttes sociales les plus marquantes de l’époque. "I Will Survive" de Gloria Gaynor ? Hymne féministe et queer avant l’heure. "I’m Coming Out" de Diana Ross ? Une déclaration d’émancipation LGBTQ+ portée par une reine de la soul. Même les looks extravagants et les voix suraiguës avaient une dimension politique : dans un monde qui cherchait à les invisibiliser, ces artistes ont décidé d’exister plus fort, plus haut, plus brillant.

© Joachim Bertrand


De la scène aux musées, une revanche sur l’histoire

L’expo ne s’arrête pas à la musique. Elle déroule le fil de la culture disco à travers la mode (avec des costumes flamboyants tout droit sortis des années Palace), l’architecture des clubs, mais aussi les innovations techniques qui ont propulsé ce mouvement sur les pistes. Vous y croiserez aussi des œuvres contemporaines inspirées du disco, comme celles du Andy Warhol Museum ou du Museum of Fine Arts de Houston, preuve que l’impact du disco dépasse largement les frontières du dancefloor.


La chute du disco ?

Et puis, bien sûr, il y a la chute. Parce qu’après les années fastes, les années backlash : en 1979, la "Disco Demolition Night" à Chicago vire à l’émeute raciste et homophobe, marquant la fin d’un âge d’or. Mais comme cette expo le rappelle, le disco n’a jamais vraiment disparu. Il a infusé la house, l’électro, et il brille toujours à travers les hits de Dua Lipa ou les productions de Daft Punk.

©Bill Bernstein_Xenon 1979


Danser, c'est une révolution

Avec cette expo vibrante et immersive, la Philharmonie de Paris ne se contente pas d’un simple hommage nostalgique. Elle prouve que le disco est encore une invitation à être libre, à être soi, et surtout, à célébrer la vie en dansant. Parce qu’au fond, c’est ça le véritable pouvoir du disco : transformer une nuit de fête en manifeste, une chanson en cri de ralliement, et une piste de danse en utopie. 

Disco, I'm Coming Out
Du vendredi 14 février au dimanche 17 août 2025

Adresse: 221 Av. Jean Jaurès, 75019 Paris, France




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