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Qu’est-ce que le syndrome du téton triste ?

Publié le 31 août 2022 à 15h56

Modifié le 31 août 2022 à 16h51

par Nicolas Cogoni

Le syndrome du téton triste ou sad nipple syndrome en anglais, renvoie au fait de ressentir une vague de tristesse soudaine et inexpliquée lorsque vos mamelons sont titillés. Ce nom étrange donné à ce phénomène peut faire sourire, mais de nombreuses personnes en souffrent sans forcément savoir le pourquoi du comment. Depuis quelques temps, des hommes et des femmes affirment sur les réseaux sociaux ressentir cette même sensation très désagréable lorsque leurs tétons sont stimulés. Que ce soit par le frottement d’un t-shirt trop près du corps ou lors d’une relation sexuelle, les personnes en proie au syndrome, ressentent diverses sensations désagréables. Les émotions provoquées par cette stimulation peuvent aller de la tristesse à la mélancolie, de l’anxiété à l’irritabilité et parfois même jusqu’au dégoût de soi-même.

Mais alors d’où vient ce spleen ?

Les médecins n’ont pas encore trouvé d’explication scientifique qui pourrait élucider ce drôle de phénomène, même si une hypothèse pointe du doigt le réflexe d'éjection dysphorique. Ce même réflexe correspondrait à une condition médicale qui décrit un sentiment de tristesse, de colère ou même de dégoût de soi pendant et après l'allaitement. Cette manifestation survient alors que l’hormone du plaisir, la dopamine, chute momentanément lorsque le téton est stimulé.

D’après des médecins et psychologues, titiller un mamelon allumerait la zone du cerveau en lien avec les sensations génitales, ce qui provoquerait probablement une libération soudaine d’hormones comme l’ocytocine, notamment en lien avec l’allaitement et l’attachement d’une mère pour son enfant… Mais ce syndrome, qui touche également certains hommes, semble survenir chez des personnes qui n’allaitent pas.

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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