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Qu'est ce que le NeoCov, le nouveau virus dans le viseur des scientifiques ?

Publié le 3 février 2022 à 15h19

Modifié le 3 février 2022 à 15h55

par Maria Sumalla

Le NeoCov fait du bruit en ce moment. Mais qui est-il vraiment ? Ce cousin du SARS-CoV-2 (notre ami le Covid19), est annoncé comme un virus dont le taux de mortalité peut atteindre les 35%. Bon, discernons le vrai du faux.

Mettons les choses au clair : non, le NeoCov n’est pas un nouveau variant. Il est dans le viseur des scientifiques depuis déjà 2011, découvert dans une chauve-souris d’Afrique du Sud. Pourquoi le nom “Neo” ? Aucun lien avec le mot “nouveau”. Le nom a tout simplement été attribué en rapport avec l’espèce de la chauve-souris : Neoromicia capensis.

Pour le moment, il n’est pas infectieux pour l’humain. Il se rapproche tout de même à 85% du MERS-CoV, le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, qui a causé en 2012 un épidémie dans la région. Pour sa part, il émergerait plutôt du chameau que de la chauve-souris.

Ce virus qui attise la méfiance…

Dernièrement, une équipe de scientifiques chinois, issus de l’académie scientifique de Beijing et de l’université de Wuhan, a prépublié leurs recherches sur ce certain NeoCov. Recherche qui n’est pas encore tout à fait validée par le domaine.

Cette prépublication explique donc que le virus est, pour le moment, pas prédisposé à infecter l’espèce humaine (ouf…). C’est un récepteur particulier de la chauve-souris (le ACE2 si vous voulez tout savoir) qui permettrait le développement du virus dans le système. Heureusement, on est pas encore tout à fait proches génétiquement de ces animaux.

Alors pourquoi se méfier ? Les chercheurs en laboratoires ont constaté que le génome NeoCov était susceptible de muter, et donc, d’être transmissible pour l’humain. Un phénomène qui ne s’est encore jamais produit hors laboratoire, mais à surveiller tout de même.

Et donc d’où sort ce chiffre de 35% ? Si on regarde plus en détail, ce chiffre est en fait emprunté à son ami MERS-CoV (oui, vous savez, celui des chameaux !).Celui-ci est en effet très létal, mais rien ne prouve pour l’instant que le NeoCov peut faire de même.

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Au printemps dernier, alors que de possibles séances de natation dans la Seine faisaient grand bruit à l’occasion des JO, la mairie de Paris annonçait l’ouverture de la baignade dans le fleuve à tous les Parisiens pour 2025. Quelques semaines plus tard, c’est la gratuité de l’opération qui était cette fois-ci communiquée. Et à quelques mois du lancement officiel de la baignade, les travaux vont bon train pour accueillir au mieux les Parisiens.


Des zones aménagées et sécurisées

Si cinq sites devaient être retenus au départ, seuls trois seront effectivement mis en place à partir du mois de juillet. Au niveau de chacun d'entre eux, « des pontons flottants seront notamment installés afin de faciliter la surveillance des nageurs et d’empêcher la baignade hors zone délimitée », explique le projet. Des zones de baignade seront précisément indiquées, délimitées et surveillées.

Et pour que tout se passe au mieux, les travaux ont déjà commencé aux abords de Bercy dans le 12e, du bras Marie dans le 14e et du bras de Grenelle dans le 15e. Un chantier qui se résume pour l’instant aux opérations techniques du génie civil. Il faudra cependant attendre le mois de juin pour que soient installées les premières structures flottantes, soit les pontons et les passerelles fabriqués par la même entreprise que celle qui avait installé les infrastructures pour les JO.


Des zones complètes et bien délimitées

Chacun des trois spots comprendra des zones de baignade, mais aussi des vestiaires, des douches et des zones de rangement, afin de rendre l’expérience la plus agréable possible pour tous les Parisiens suffisamment braves pour aller voir si des requins se cachent dans la Seine alors que les grosses chaleurs estivales prendront d'assaut la capitale. Reste cependant à savoir si ces derniers seront au rendez-vous, alors que la qualité de l’eau laisse encore à désirer au sein de la capitale… L’occasion pour certains de se lancer dans la pêche au moule quand même ?


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