La RATP teste les outils du futur avec son nouveau chien-robot Perceval

undefined 13 juin 2022 undefined 14h20

Pauline Pinoy

La RATP ne renouvelle pas seulement ses lignes de métros pour les grands travaux de l’été, mais aussi son équipement. La bonne occasion de se pencher vers les outils du futur notamment avec l’impressionnant chien-robot d’inspection. Corps rectangle, pattes élancées, petite tête et corps jaune, le nouveau jouet de la RATP risque de devenir très vite une mascotte populaire. Baptisé Perceval, cela fait maintenant un an que la RATP teste cette technologie dans ses différentes infrastructures. 

Perceval présenté au salon Viva Technology 2022

Sur le stand du groupe RATP, la star de l’événement c’est lui. Du 15 au 18 juin, ce petit bijou de technologie sera présenté au salon Viva Technology 2022, au parc des expositions de la porte de Versailles. Repéré depuis longtemps par la direction de l’innovation de la RATP, Perceval n’était pour le moment disponible qu’aux Etats-Unis.

L’engin équipé de caméras, de scanners, de capteurs thermiques est idéal pour inspecter l’état des infrastructures dans des milieux complexes et difficiles d’accès pour les agents. Mauvaise nouvelle pour vous, si vous pensiez déjà innover en matière d’animaux de compagnie pour vous promener dans Paris, ce joujou coûte tout de même 75 000€ sans les accessoires. 

Des lunettes et un sac à dos connectés

Parce qu’on n’arrête pas le progrès, deux autres outils sont testés pour améliorer les conditions de travail des agents. Le Gravipack - sac à dos en apparence classique - répartit les charges pour éviter les problèmes de dos. Un outil très utile qui devrait être présenté aux parcoureurs de voies. Pour les conducteurs, c’est une paire de lunettes connectées qui entre en jeu. Vibration puis alarme sonore, elle alerte son porteur en cas de somnolence.

Rendre les tâches bras en l’air moins pénibles 

Pour préserver le corps des agents, la RATP teste cinq exemplaires d’exosquelette passif (sans assistance électrique) pour soutenir les bras de l’utilisateur. A l’aide de vérins, l’effort musculaire de garder les bras en l’air - qui représente 60% des tâches dans la maintenance ferroviaire - est largement diminué. 

Alors dans les prochaines années, on croisera peut-être dans les transports parisiens le fameux Perceval ou des agents aux équipements dignes d’Iron Man. Pas mal non ?

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