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Le saviez-vous ? La RATP prête des parapluies à la sortie du métro

Publié le 21 novembre 2023 à 10h00

Modifié le 21 novembre 2023 à 15h52

par Auriane Camus

Combien de fois vous êtes-vous maudit·e d'avoir oublié votre parapluie chez vous alors qu'il se mettait à pleuvoir des cordes à la sortie du métro ? C'est toujours au moment où on en a besoin qu'on le laisse à la maison. Heureusement, on a un bon plan pour vous : vous ne le saviez peut-être pas, mais la RATP peut vous prêter des parapluies à la sortie du métro !


Des parapluies gratuits dans les stations de métro

Vous vous dites Parisien·ne et vous n'êtiez même pas au courant de cette info ? Ne vous en faites pas, nous non plus. Lorsqu'il fait mauvais, vous pouvez emprunter un parapluie dans votre station de métro, en échange d'une caution, et le retourner dans la station de votre choix. Un service gratuit mis en place début septembre 2021 par la RATP dans près de 13 stations et qui s'est depuis étendu à une grande partie du réseau.

Vous pouvez ainsi retrouver ce service sur les lignes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 et 14 du métro, SAUF dans les stations suivantes :

- Anvers
- Asnières - Gennevilliers Les Courtilles
- Aubervilliers-Pantin Quatre Chemins
- Barbara
- Belleville
- Bercy
- Châtillon-Montrouge
- Chaussée d'Antin - La Fayette
- Cluny La Sorbonne
- Créteil Préfecture
- Franklin Roosevelt
- Gabriel Péri
- Gallieni
- Gare de l’Est
- Gare du Nord
- Hoche
- Le Marais
- Mairie d’Aubervilliers
- Mairie de Montreuil
- Palais-Royal Musée du Louvre
- Père Lachaise
- Pont de Sèvres
- Porte d’Orléans
- Porte de Clignancourt
- Porte de Montreuil
- Porte de Saint-Cloud
- Porte de Saint-Ouen
- Porte de Versailles
- Saint Sulpice
- Saint-Denis - Université
- Strasbourg-Saint Denis
- Trocadéro


Comment ça marche ? 

Le principe est simple : en cas de pluie, il vous suffit de demander à l’accueil des stations un parapluie aux agents en échange d’une consigne de 7€, à payer en carte bancaire ou en espèces. Pour récupérer votre consigne, vous devrez restituer le parapluie en bon état dans l’une des stations où le service est disponible. Si vous souhaitez garder le parapluie, aucun souci, mais vous ne récupérerez pas votre consigne. Vous voilà prévenu·es !

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

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Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique !