Les princesses Disney sont souvent perçues comme les personnages à la vie parfaite, au sourire constamment accroché aux lèvres, aux yeux pétillants à la vue du moindre rayon de soleil. « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants », disent-ils. Oui, mais. Le 16 décembre, la revue médicale British Medical Journal a publié son numéro de Noël pour lequel les scientifiques se sont intéressés à une thématique pour le moins originale : la santé des incontournables princesses Disney si elles étaient réelles. Et les résultats sont loin du quotidien doux et paisible que les films d’animation présentent !
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Blanche-Neige et Jasmine face à la solitude, la dépression et l'anxiété
Dans cet article intitulé « Living happily ever after? The hidden health risks of Disney princesses », les scientifiques Sanne H B van Bijk, Michael Bui et leurs collègues se sont penchés sur les personnages de Blanche-Neige, Jasmine, Cendrillon, Pocahontas, Aurore, Mulan, Belle, et Raiponce. « Jusqu’à présent, les recherches se sont concentrées sur les effets des films sur la santé des spectateurs, négligeant d’explorer les risques de santé auxquels font face les princesses elles-mêmes », appuie l'article.
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L’étude analyse d’abord le cas de la première princesse de l'univers Disney, Blanche-Neige. Des inquiétudes quant à sa solitude sont notamment relevées puisqu’elle est placée sous la responsabilité de sa méchante belle-mère. Des liens sont dressés entre le manque d’interactions sociales et les maladies cardiovasculaires, la dépression et l’anxiété. La princesse Jasmine du film Aladdin se retrouverait confrontée à une situation similaire. Les seuls échanges qu’elle a, sont avec les membres du palais et son prince. Celle-ci n’a aucun ami et fait donc face à une profonde solitude, ce que les recherches associent avec une potentielle démence, différents problèmes de santé mentale ou une « dérégulation du système immunitaire ».
Les maladies pulmonaires et cardiovasculaires menacent Cendrillon, Aurore et Belle
Cendrillon, quant à elle, serait rapidement confrontée à des problèmes pulmonaires en raison de son exposition à la poussière et aux « quantités massives de paillettes magiques » que répand sa marraine la bonne fée. Les maladies cardiovasculaires seraient une réelle menace pour Aurore, de La Belle au bois dormant. Dormir trop augmente le risque d’ulcères et d’atrophie musculaire, en plus des AVC, de l’obésité et du diabète.
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En tirant constamment sur ses cheveux, Raiponce risque l’alopécie et d’avoir des migraines constantes. D’après les scientifiques, c’est pour Belle de La Belle et la Bête, que les risques seraient les plus conséquents. Au contact de la Bête, elle est menacée par des maladies infectieuses comme la brucellose ou la rage. Une conclusion est donc dressée par les scientifiques : à l'avenir, « Disney doit envisager des interventions pour surmonter les problèmes de santé de ses princesses. »