Alors que l'Irlande reconfinera toute sa population à partir de mercredi minuit pour 6 semaines, de nombreuses voix s'élèvent en Europe pour suivre cet exemple afin d'avoir une chance de célébrer les fêtes de fin d'année en toute liberté.
C'est la stratégie choisie par le gouvernement irlandais que tout le monde redoutait : un reconfinement temporaire de sa population. Le prix à payer, selon plusieurs économistes et responsables politiques, pour sauver les fêtes de fin d'année. Depuis, plusieurs pays envisagent un confinement de l'Avent. Zoom sur l'hypothèse probable d'une nouvelle quarantaine.
Le cas irlandais
En raison de l'accélération de la circulation du SARS-CoV-2, le Premier ministre irlandais a pris la parole pour annoncer à son pays un reconfinement temporaire. Contrairement au confinement total du printemps dernier, les écoles et les crèches resteront ouvertes en Irlande même si tous les commerces non essentiels devront fermer. Les bars et les restaurants de leur côté ne pourront servir que de la nourriture à emporter et les Irlandais devront rester chez eux, a précisé le chef du gouvernement lors d’une allocution télévisée.
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“The government has decided to increase the level of controls in most of the country.”
Irish Prime Minister, Micheál Martin confirms the country is moving to level three restrictions nationwide.
L'idée ? Prendre de l'avance sur le virus. Eric Dor, directeur des études économiques et professeur à l’IESEG School of Management de Paris et Lille, expliquait d'ailleurs à la RTBF l'importance d'endiguer la propagation du virus tant qu'il en est encore temps ;« On n’aura pas d’autre choix qu’un confinement total du style de celui qu’on a connu au printemps, qui à ce moment-là s’étendrait évidemment jusqu’au mois de décembre. [...] Le mois de décembre est un mois particulièrement important pour le chiffre d’affaires du commerce, par exemple, ou de la restauration, des secteurs qui ont été tellement éprouvés ». Ainsi, « il est indispensable que l’économie fonctionne pour générer les recettes fiscales qui permettent de financer les soins de santé ; toute la sécurité sociale, les retraites, les allocations chômage et les allocations aux handicapés. », ajoute-t-il.
Pour sauver l'économie
Une réflexion rejointe par les prix Nobel d'économie 2019, Abhijit Banerjee et Esther Duflo, qui recommandaient – dans une tribune parue dans Le Monde fin septembre –un confinement du 1er au 20 décembre dans tout le territoire. Selon les deux économistes, « le coût pour l’économie serait important, mais moins que d’avoir à annuler Noël ou qu’un reconfinement dans des circonstances bien pires quinze jours plus tard ». « Les achats de Noël pourraient être encouragés pendant le mois de novembre (en autorisant les ouvertures tardives, les soldes, etc.), et les magasins pourraient rester ouverts pour les commandes pendant le confinement. », ajoutent-ils.
Tandis que le Premier ministre gallois Mark Drakeford a également annoncé un reconfinement de deux semaine, la chancelière allemande n'écarte pas la mise en place de nouvelles restrictions. Croisons les doigts les bonbons !
Chinois, vietnamien, thaïlandais ou encore laotien, tu raffoles de cuisine asiatique mais tu ne sais pas où donner de la tête ? Pas de panique, on t'a fait une petite sélection de nos meilleures adresses à Paris, pour tous les styles et tous les budgets !
Envie d’un apéro haut en saveurs et en couleurs ? Foncez chez Asian Wok, le spot incontournable d’Oberkampf pour un voyage culinaire asiatique en mode tapas, cuisine au wok, currys maison et cocktails XXL. Ici, tout croustille, tout fond en bouche, et chaque bouchée fait voyager de Bangkok à Phnom Penh. Et croyez-nous, vous allez vite vous sentir chez vous ici ! Côté tapas, préparez-vous à une avalanche de saveurs ! Pour bien commencer, on plonge sans hésiter dans les Ha Kao, ces petites bouchées vapeur aux crevettes, les raviolis vietnamiens Bánh Cuốn fondants à souhait, ou encore les croquettes de poulet caramélisées à la coréenne, un vrai délice sucré-salé. Besoin de fraîcheur ? Les rouleaux de printemps arrivent à la rescousse, légers et parfumés. Quand la faim devient sérieuse, place aux plats emblématiques. Les currys rouges et verts préparés maison vous transportent direct en Thaïlande. Le bœuf mariné "Tigre qui pleure", avec sa marinade thaï intense et épicée, est une vraie bombe de saveurs. Et bien sûr, l’indémodable Pad Thaï, toujours aussi irrésistible dans son wok fumant. Côté végétarien, l’option est loin d’être triste avec des plats légers mais super gourmands, avec de nombreuses alternatives comme ce wok d’aubergines caramélisées aux épices Thaï.
À la fois traditionnelle et créative, la cuisine du Lys d’Or régale les fines bouches de Parisiens à coups de saveurs asiatiques depuis près de 30 ans. Un gage de qualité, vu le succès toujours présent aujourd’hui ! Dans une ambiance ultra dépaysante, où la végétation se mêle à la zénitude, on pourra déguster des spécialités asiatiques dont les recettes sauront séduire les plus réticents. Pour preuve, Shimin Chen, qui en est l’auteur, a gagné plusieurs prestigieux concours de cuisine en Chine.
Le best du best, selon nous. Des nouilles maison étirées sous vos yeux, un bouillon bien corsé et une dose généreuse de porc mariné au soja : Mian Guan met tout le monde d’accord. Ambiance cantine et prix riquiqui, ici on mange vite, bien et sans chichi. En bonus, leurs nouilles sautées toutes simples aux légumes sont une tuerie, et les portions sont ultra généreuses. Idéal pour une pause dej' qui cale bien ou un dîner qui envoie direct au lit.
Alex balance des assiettes qui sentent bon la street food de Wenzhou. Les bao, jiaozi (raviolis maison) et aubergines à la viande font partie des meilleurs du quartier. Petit bonus : les portions sont généreuses et le service toujours souriant. On y revient aussi pour les plats sautés qui croustillent sous la dent, et les sauces maison qui subliment chaque bouchée. Une valeur sûre.
Ici, pas question de nouilles sautées déjà goûtées mille fois façon buffet chinois. On y sert des spécialités plus pointues comme le "porc en pagode précieuse" ou les "nouilles de riz qui traversent le pont"du Yunnan. Un voyage culinaire à prix doux. Leur canard rôti est aussi un must-try, avec sa peau croustillante et sa viande juteuse. Mention spéciale pour leurs plats épicés qui réchauffent les papilles !
Un resto à l’ancienne où l’on vient pour le canard laqué digne des grandes tables de Pékin, les fondues chinoises et les dim sum maison à tomber. Si tu cherches à faire un festin avec tous les copains pour goûter à une multitude de plats mandarins toutes plus savoureuses, c’est ici qu’il faut booker. On adore : leurs haricots verts séchés, leurs aubergines bien fondantes, leur riz sauté au crabe, mais aussi les crevettes sauce piquante.
Comme son nom l’indique, ici, on fait des raviolis et on les fait bien. Vapeur ou grillés, à la viande ou aux légumes, c’est du bonheur en bouchée. La soupe de raviolis et la salade de champignons sont aussi des pépites. Les gourmands peuvent jeter leur dévolu sur leurs aubergines sautées et leurs nouilles au sésame, un combo parfait pour un repas ultra savoureux et une ambiance super chaleureuse toujours au rendez-vous !
Hotpot Nouilles est le petit nouveau du quartier qui vaut le détour avec ses spécialités pimentées tout droit venues de Chongqing. Ici, ça slurpe des bols de soupe de nouilles brûlante et bien relevée, avec une mention spéciale pour celle à l’entrecôte et les raviolis au porc pimenté qui réveillent les papilles. Les végés ne sont pas en reste avec une version hot pot bien pensée. Un spot qui fait transpirer de bonheur !
Grand classique du 13e, Lao Lane Xang 2 fait l'unanimité. Attention, ne te fie pas à sa décoration plus branchée que ses voisins, les prix restent les mêmes, ce qui explique très certainement la longue file d'attente devant le restaurant tous les soirs. Côté bouffe, Lao Lane Xang 2 met la barre très haut : tu trouveras des plats typiques du Laos, du Vietnam mais aussi de la Thaïlande. Pour le dessert, on te conseille leur spécialité : le riz gluant à la mangue fraîche et lait de coco, un régal.
Restaurant du Shangri La Hotel, le Shang Palace n'est pas vraiment le genre de restaurant asiatique qu'on a l'habitude de voir. Et pour cause, son chef Frank Xu a reçu une étoile au guide Michelin. Alors bon, c'est vrai qu'au niveau budget, on n'est plus vraiment dans le 13e, mais si tu veux te faire plaisir tu es au bon endroit. Soupes traditionnelles aux herbes, légumes sautés au wok ou dim, on te conseille aussi leurs plats à base de poisson comme par exemple le filet de turbot sauté. Une bonne adresse pour un tête-à-tête.
Autre institution du quartier, Tricotin c'est LA cantine du quartier. Et comme si un seul restaurant ne suffisait pas, tu en as un deuxième juste en face, très simplement intitulé "Tricotin 2". C'est une très bonne adresse si tu es à la recherche d'un resto pas trop cher pour emmener toute ta smala puisqu'il y a beaucoup de grandes tablées. Au menu, tu trouveras les classiques Bo Bun, Phô et patés impériaux. Un resto pas cher à tester au moins une fois.
Petit restaurant planqué du 13e, Thaï Yim 2 est une petite mine d'or de la cuisine thaïlandaise. Difficile de s'y tromper quand on voit le nombre de Thaïlandais au mètre carré. À la carte, tu retrouveras des plats typiques comme par exemple le "tigre qui pleure" (plat à base de bœuf pimenté et mariné). Encore une fois, les prix sont très abordables avec un menu midi à moins de 15€.
Alerte super bon plan. Ce petit restaurant caché dans une rue calme du quartier chinois est une pépite. Si tu cherches un très bon restaurant vietnamien typique et pas cher, on te conseille vraiment d'aller faire un tour à Pho Tai. Leur copieux Bo Bun est divin et le service impeccable. Essaye de venir tôt car la salle est petite et les clients nombreux. Et pour les retardataires, le restaurant "Pho Tai Tai" se trouve juste en face au numéro 18, tenu par la sœur de la propriétaire. Tu trouveras la même carte mais surtout les mêmes prix.
En quelques années, ce restaurant de la rue Daguerre est devenu l'adresse en vogue du 14e arrondissement. Et pour cause, il est presque impossible de venir y manger sans réservation. Ce succès, Un jour à Hà Nôi le doit très certainement à ses produits authentiques, tout droit sortis du livre de cuisine de nos grands-mères. On te conseille le typique Com Niêu (marmite brûlante dans laquelle finit de cuire un porc au caramel mélangé à du lait de coco et un œuf mijoté). Si tu n'es pas encore convaincu, sache qu'un repas complet ne te coûtera pas plus de 15€.
Voilà un de ces secrets comme on aimerait les garder pour soi, mais il est impossible de ne pas partager la claque en plein visage que représente Délice de Condorcet, cette petite pépite chinoise comme on n’en fait plus. On nous sert des nouilles de toutes les couleurs absolument divines, accompagnées de petits légumes, et une flopée de ravioli arc-en-ciel aux couleurs pastel si mignonnes qu’on n’ose pas croquer dedans. La pâte à ravioli est fine et délicate, et les farces (porc, bœuf, crevettes ou végétarien) sont exquises. On n’y croit pas notre palais tant les goûts sont surprenants.
Le ton est donné dès l’entrée : jardin végétal et grands sourires, les deux sœurs Annie et Anning vous accueillent dans leur parenthèse zen au cœur du grouillant 10e. Ici tout est pensé pour qu’on se sente bien, des dim sum frais aux tasses de thé en passant par la musique et le mobilier.
La légende dit que TaoKan était l’un des premiers restos chinois de Paris. Il n’a pas perdu ses lettres de noblesse et a toujours sa place dans un top comme celui-là. Au menu, des classiques savoureux avec ce petit truc en plus !
Situé à deux pas de Beaubourg, 888 NIGHTMARKET vous embarque pour une expérience immersive au cœur des marchés de nuit chinois. Au programme : une carte mi-street-food, mi-resto avec un super rapport qualité-prix. On craque pour les aubergines fondantes, les raviolis grillés fabriqués selon la recette de famille, ou encore le poulet frit à la coréenne et sa sauce à la fois sucrée et épicée, mais surtout pour les brochettes d’agneau bien juteuses aux épices secrètes, véritable emblème des marchés de nuit chinois. Une adresse authentique et gourmande comme on les aime pour une immersion en Chine comme si vous y étiez !
Si Kapunka signifie "merci" en thaïlandais, ce n’est pas par hasard. C’est le premier mot qui nous vient à l’esprit quand on sort de ces jolis restos à la déco design. À la carte, des classiques de la cuisine thaïlandaise divinement bien exécutés : mikati (recette à base de nouilles, de cacahuètes et de coco), brochettes satay ou encore rouleaux de printemps savoureux. Une valeur sûre pour manger sur le pouce, une bière thaï à la main ! Good news : Kapunka comprend désormais 4 restaurants à Paris, tous sans gluten, avec une version 100% vegan dans le 2e.