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Record d'inscriptions à la vaccination sur Doctolib : quelles alternatives ?

Publié le 13 juillet 2021 à 16h32

Modifié le 14 juillet 2021 à 09h38

par Naomie B

926 000 rendez-vous pour recevoir une première dose ont été enregistrés sur la plateforme en seulement une soirée – un taux de record depuis le début de la campagne vaccinale. Si vous compt(i)ez vous faire vacciner, mais que vous désespérez au vu du temps d’attente pour prendre un rendez-vous, on vous file quelques tips alternatifs à la plateforme Doctolib.

1. Se tourner vers d’autres plateformes de prise de rendez-vous comme Keldoc ou Maiia
2. S’inscrire sur la liste d’attente de Medicamentum, vous serez appelé pour recevoir les doses qui n’ont pas été injectées dans la journée à cause des rendez-vous manqués
3. S’inscrire sur Covidliste ou Vitemadose pour être tenu directement informé des places de vaccinations qui se libèrent
4. Élargir la recherche à sa région plutôt qu'à son simple quartier et choper les rendez-vous disponibles aux portes de Paris
5. Aller se faire vacciner en province 
6. Contacter le numéro vert 0800 009 110 pour prendre rendez-vous dans un centre de vaccination. Le numéro est accessible 7j/7 de 6h à 22h
7. Avoir un pote qui a un créneau et qui ne peut plus y aller
8. Actualiser Doctolib tout le temps
9. Télécharger un plug-in qui rafraichit automatiquement la page pour ne pas louper le coche quand des nouveaux créneaux sont dispos
10. Supprimer tous les réseaux sociaux et passer sa vie sur Doctolib

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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