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Astro : Après Mercure qui rétrograde, la galère n'est pas terminée avec Mercure qui retroshade

Publié le 8 juin 2022 à 11h10

Modifié le 8 juin 2022 à 11h24

par Carla Kulczak

Mercure rétrograde continue

Eh oui, il ne faut jamais crier victoire trop vite… La rétrograde de Mercure est de retour, ou du moins, elle n’est jamais vraiment partie. On vous explique. Comme vous le savez, la période de rétrograde de Mercure nous a causé bien des galères mais elle s’est officiellement terminée le 3 juin dernier pour notre plus grand bonheur. Mais voilà un nouvel obstacle dont on se serait bien passé : la phase de rétroshade, cette phase correspondant aux deux semaines qui précèdent et qui suivent la rétrogradation d’une planète. Il va donc falloir attendre jusqu’au 17 août pour pouvoir baisser nos gardes et relâcher totalement la pression. Et le pire dans tout ça, c’est que ce serait pendant cette période que se produisent les phénomènes les plus étranges (aïe). On vous conseille donc de rester vigilants car vous n'êtes pas à l’abri de mauvaises surprises !

Mercure rétroshade : à quoi devons-nous nous préparer ?

En réalité, il faut juste s’attendre à être confronté aux mêmes problèmes que pendant la rétrograde de Mercure c’est-à-dire : ennuis du passé, soucis de communication, pannes diverses, chamboulement émotionnel, échec de nos projets… Bref, toutes les galères possibles et imaginables dont les conséquences peuvent impacter notre humeur et chambouler tout notre quotidien. Alors, essayez de préserver vos nerfs encore quelques jours puisqu’ils seront probablement encore mis à rudes épreuves. Allez, on se motive, n’oubliez pas que le positif attire le positif alors on va se laisser intimider par cette Mercure rétroshade ! Pour info, la prochaine fois que Mercure rétrograde est prévue pour le 9 septembre prochain, de quoi nous laisser ENFIN un peu de répit !

Comment lutter contre la déprime ? – HEYME

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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