Si vous fréquentez encore avec un tout petit peu d’assiduité l’ancêtre des réseaux sociaux, j'ai nommé Facebook, vous avez forcément vu passer ces derniers jours ce message énigmatique et alarmiste, souvent relayé, on ne va pas se mentir, par des boomers, qui alerte sur la protection de nos données personnelles.
Le nouveau visage de Facebook
Il existe en version formelle :
« Je n’autorise pas Facebook ni aucune entité associée à Facebook à utiliser mes photos, informations, messages ou publications, passés et futurs. Avec cette déclaration, j’avise Facebook qu’il est strictement interdit de divulguer, copier, distribuer ou prendre toute autre mesure contre moi sur la base de ce profil et/ou de son contenu. La violation de la vie privée peut être punie par la loi. »
Ou bien un peu plus relax :
« Je n’ai rien signé avec Méta. La nouvelle règle Facebook/Meta commence demain où ils peuvent utiliser vos photos. N’oubliez pas que la date limite est aujourd’hui ! Cela pourrait être utilisé dans des poursuites contre vous. Tout ce que vous avez posté est publié aujourd’hui – même les messages qui ont été supprimés. Ça ne coûte rien, juste copier et poster, mieux que de regretter plus tard. »
Ce petit texte qui fait doucement sourire les plus jeunes utilisateurs de la plateforme fait suite à l’annonce des nouvelles modalités d’utilisation de Facebook, avec notamment la mise en place d’un abonnement payant pour ne plus avoir de pub. Pourtant, certain·es vont jusqu'à affirmer que ce sont des avocats qui ont recommandé de faire tourner cette info... Permettez-nous d'avoir quelques doutes.
Un message qui apparaît de multiples fois depuis plusieurs jours sur #Facebook "je n'ai rien signé avec Meta".
— Philippe HG (@Philipp10630230) November 13, 2023
Ça commence à dépasser les limites et cela devient abusif ! pic.twitter.com/bWCZewDwIM
Spoiler : ça embête plus qu’autre chose
Malheureusement, vous l’aurez compris, ce gentil petit message un peu naïf, quelle que soit sa forme, ne sert à rien, à part éventuellement à polluer le fil d’actualité de vos proches et générer les moqueries de certains usagers. Légalement, ce texte n’a bien évidemment aucune valeur, et Meta a le droit d’utiliser vos données que vous le vouliez ou non, à partir du moment où vous avez accepté les conditions d’utilisation. Sauf si vous choisissez l’offre payante.
En bref, la morale de l'histoire, c'est qu'on arrête de croire tout ce qu’on voit passer sur les réseaux, et surtout on n’hésite pas à partager cet article sur Facebook pour informer et alerter les copains !