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Mais que faisaient Rihanna et ASAP Rocky à l'Élysée ce mercredi ?

Publié le 25 janvier 2024 à 14h56

Modifié le 25 janvier 2024 à 16h40

par Valentine D

Il semblerait bien que Rihanna et ASAP Rocky aient profité de leur passage à Paris à l'occasion de la Fashion Week pour faire une petite visite à l'Élysée, ce mercredi 24 janvier. Mais les deux tourtereaux n'étaient pas seuls ! Le couple star apparaît en effet sur des photos postées sur les réseaux par un autre invité : le chanteur Kendji Girac. Un trio pour le moins surprenant mais qui s'explique pourtant : l'invitation a été lancée par Brigitte Macron dans le cadre de l’édition 2024 de l’opération Pièces Jaunes.


Du people à l'Élysée 

À peine sortie du défilé Dior haute Couture 2024 où elle a fait sensation ce lundi 22 janvier, l'interpète du titre "Umbrella" fait à nouveau parler d'elle ! « Sacré soirée », peut-on lire en légende de la story Instagram d'Alban Travia. Le manager de Kendji Girac a capturé la fine équipe constituée de Rihanna, ASAP Rocky, Brigitte Macron et Kendji Girac avec en arrière-plan les fils du milliardaire français Bernard Arnaud.

Bref, que du beau monde à l’Élysée pour cette 35e édition de l'opération Pièces Jaunes. En effet, ASAP Rocky doit se produire lors d’un grand gala de charité à l’Accor Arena en compagnie du groupe de K-Pop Stray Kids, de Lisa de Blackpink, du groupe américain Maroon 5 et du rappeur français Gims ce vendredi 26 janvier. L'émission sera diffusée à 20h40 sur France 2, avec pour parrain le chanteur Vianney. 


Une visite de routine pour Rihanna

Il faut dire que notre Riri internationale est un peu chez elle à l'Élysée, puisqu'elle n'en est pas à sa première visite. En 2017, elle avait déjà toqué à la porte du palais présidentiel pour rencontrer Emmanuel Macron, qui devait l'aider à financer son fonds humanitaire pour l’éducation. Leur rencontre avait été une belle réussite, et c’est donc très naturellement qu’elle est revenue accompagnée d'ASAP Rocky, son compagnon et le père de ses deux enfants.

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Évacuation sous tension à la Gaîté Lyrique : 450 jeunes migrants expulsés

Publié aujourd'hui à 14h00

Modifié aujourd'hui à 15h05

par Flora Gendrault

Ce mardi matin, dans le froid parisien, la situation était particulièrement tendue aux abords de la Gaîté Lyrique, où manifestations, gaz lacrymogènes et coups de matraque se sont mêlés. Peu avant 6 heures, les forces de l'ordre ont procédé à l’évacuation de ce lieu culturel emblématique, occupé depuis plus de trois mois par près de 450 jeunes migrants en quête d’un hébergement.


« La honte » 

Face aux policiers, une centaine de manifestant·es ont tenté de s’interposer, scandant « La honte, la honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux isolés ! ». Les forces de l’ordre ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes avant de pénétrer dans les lieux ; une démonstration de force jugée excessive, alors que peu de personnes se trouvaient encore à l’intérieur du bâtiment.

L’opération policière s’est achevée aux alentours de 8h30.  Selon Le Parisien, près de 200 personnes scandalisées par sa violence se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité auprès des migrants, une nouvelle fois réprimées et dispersées à coups de matraque, nassages et gaz lacrymogènes. Plusieurs manifestant·es auraient chuté lors d’un mouvement de foule.


Quelles solutions d’hébergement ? 

La veille de l'évacuation, le préfet Laurent Nuñez assurait que des solutions d’hébergement seraient mises en place pour les jeunes migrants et que leur situation administrative ferait l’objet d’un examen attentif. Des agents de la préfecture d’Île-de-France, chargés de l’hébergement d’urgence et reconnaissables à leur chasuble rouge, étaient ainsi sur place ce mardi matin pour échanger avec eux. 

D’après la députée de gauche Danielle Simonnet, interrogée par Le Parisien, la préfecture a proposé de reloger les migrants à Rouen (Seine-Maritime). Une solution qu’elle juge « loin d’être satisfaisante, surtout pour ceux qui ont des procédures en cours à Paris et qui sont scolarisés ici ». La majorité des migrants a ainsi refusé d’embarquer dans les bus à destination, entre autres, de la Normandie. Pour l’instant, donc, l’incertitude demeure, laissant planer le spectre d’une errance forcée pour ces jeunes sans refuge. 


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