paris-vue-tour-eiffel-depuis-quais-de-seine-temps-

Seulement 17h d'ensoleillement à Paris depuis le début du mois de décembre, une baisse record

Publié le 20 décembre 2024 à 13h00

par Auriane Camus

« Il est où le soleil, il est oùùùùù ? » Bon, on a certes remixé les paroles de Christophe Maé (qu'on regrette d'ailleurs de ne pas voir au casting du Roi Soleil qui fera son grand retour sur scène en 2025), mais on se demande quand même bien ce qu'il se passe avec l'astre du jour en ce moment. Alors que Météo France vient de publier son bilan climatique annuel – et croyez-nous, c'est loin d'être réjouissant – les premiers chiffres sur le mois de décembre tombent... Et ce n'est pas mieux.


-69% d'ensoleillement vs la moyenne

Selon les données de la station météorologique de Paris-Montsouris, située en plein cœur du parc éponyme, au 20 décembre 2024, le début du mois de décembre fait face à un manque cruel de rayons : seulement 17h44 d'ensoleillement pour ces 19 premiers jours, soit une baisse de 69% par rapport à la moyenne 1991-2020 qui est de 59,6 heures cumulées.

Parmi les journées les plus ensoleillées, celle du 4 décembre compte à elle seule 4,9 heures d'ensoleillement, tandis qu'à l'inverse, aucune heure de soleil n'a été enregistrée entre le 8 et le 12 décembre ainsi qu'entre le 16 et 18 du mois.


Des températures au-dessus des normales de saison

Côté températures, ce mois de décembre est un peu au-dessus de la moyenne : 5.1 °C pour les minimales contre 3,1°C en moyenne sur la période 1991-2000, et 8.8 °C pour les maximales contre 8°C en moyenne pour la même période comparative.

Cette douceur s'accompagne d'une baisse des précipitations sur cette fin d'année : 37.5 mm de pluie depuis le début du mois de décembre contre une moyenne de 62 mm sur la même période entre 1991 et 2020, soit une baisse de 40%. Des résultats qui contrastent avec le bilan annuel sorti par Météo-France il y a quelques jours : selon le service officiel de la météorologie et de la climatologie en France, 2024 figurerait parmi les dix années les plus pluvieuses depuis 1959.

À LIRE AUSSI
jean-jacques-goldamn-marine-le-pen-leon-marchand-p

Le classement terrifiant des personnalités préférées des Français en 2024

Publié aujourd'hui à 08h30

Modifié aujourd'hui à 10h18

par Clémence Varène

Depuis 36 ans, à la fin de chaque mois de décembre, l’Ifop interroge les Français pour le compte du JDD afin de répondre à une question qui nous brûle les lèvres : qui sont les personnalités les plus importantes, les plus appréciées du pays. Pour ce faire, l’institut de sondage établit un panel de 1000 personnes, qui doivent classer 50 célébrités qui leur sont proposées en fonction de l’actualité (mais aussi de leur classement de l’année passée). Et si, pour l’année 2024, on retrouve forcément de nombreux sportifs, JO obligent, on observe aussi certaines tendances bien moins réjouissantes.


Retour aux sources

Premier constat un peu désolant : les Français n’aiment a priori pas la nouveauté et la jeunesse. Soit ça, soit l’Ifop n’a interrogé que des personnes de plus de 70 ans, et on espère qu’ils ont un tout petit peu plus de professionnalisme que ça. Et pour cause, en tête de ce classement, sans aucune surprise, on retrouve Jean-Jacques Goldman, pour la 14e fois depuis la création de ce top en 1988.

Un exploit, quand on sait que sa seule réalisation notable de ces dernières années est d’avoir pris des vacances en Bretagne cet été. À ses côtés, on retrouve Eddy Mitchell (20e), présent dans le top depuis sa création, Florent Pagny (4e), Sophie Marceau (14e), elle aussi présente depuis la toute première édition du haut de ses 23 ans à l'époque. Ou encore Michel Sardou (12e), Pierre Richard (26e), Christian Clavier (23e)... Bref, que des figures qui respirent l'innovation et la modernité. 


Un reflet saisissant de notre société

On relève donc un penchant assez marqué pour la nostalgie (aussi bien la station de radio que le sentiment) et le passé. Malheureusement, ce ne sont pas les seules choses que l’on perçoit à travers ce classement. En effet, il faut attendre la 11e place (!) pour voir une femme apparaître dans le top, et ce n’est nulle autre que Marine Le Pen, qui réalise une progression de 50 places par rapport à l’année dernière. C’est d'ailleurs la personnalité qui a réalisé la meilleure progression. Elle talonne son meilleur copain Jordan Bardella, 10e, et autant vous dire que ce n’est pas une bonne nouvelle.

Heureusement, malgré toute cette grisaille et cette déprime, on observe quelques éclaircies de début d’année, notamment grâce à l’entrée ou à la montée en puissance dans le classement d’un certain nombre de champions olympiques. Teddy Riner prend ainsi sa place dans le top 3, juste derrière Omar Sy. Léon Marchand (aka le GOAT, ou en tout cas le Greatest of the JO) fait une entrée fracassante à la 5e place, comme les frères Lebrun (31e) ou Antoine Dupont (8e). Et même si ça manque drastiquement de femmes, c’est déjà ça.

À LIRE AUSSI