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Les sex-toys bientôt prescrits sur ordonnance ?

Publié le 25 août 2022 à 17h39

Modifié le 25 août 2022 à 18h07

par Nicolas Cogoni

Il se pourrait bel et bien que les sex-toys soient considérés comme remède contre certains troubles chez les femmes. Et oui, un groupe de chercheurs s’est intéressé aux potentiels bienfaits sur la santé que pourraient apporter l’utilisation d’un vibro !

Utiliser un vibromasseur pour aller mieux

D’après une étude publiée sur The Journal of Urology, des chercheurs dévoilent l’intérêt d’une utilisation régulière de sex-toys pour améliorer la santé des femmes. Pour le prouver, les scientifiques ont passé en revue les textes sur le sujet. En fouillant dans des bases de données médicales, les scientifiques ont identifié 549 articles pertinents à l’aide des mots clés suivants : « sex-toy femme », « vibrateur pelvien », « vibrateur de stimulation sexuelle », « vibrateur vaginal », « vibrateur plancher pelvien » ou « vibrateur incontinence ».

Et les résultats de cette enquête sont très intéressants. Car oui, il est démontré que l’utilisation d’un vibro réduit le stress et les symptômes de la dépression, réduit les problèmes d'incontinence, combat les douleurs chroniques vulvaires et celles liées à l’endométriose et renforce le plancher pelvien… Rien que ça ! D’ailleurs, les chercheurs expliquent que : « Compte tenu des avantages potentiels des vibrateurs pour la santé pelvienne, leur recommandation aux femmes devrait être incluse dans notre arsenal de traitement des troubles du plancher pelvien ». Alors oui, il se pourrait bien qu’un jour les médecins vous prescrive des jouets sur ordonnance.

The Journal of Urology

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié aujourd'hui à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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