Eh oui, c’est possible et ils nous l’ont prouvé. Les habitant du Sikkim, cette province indienne de 600 000 habitants est aujourd’hui 100% bio.
C’est en 2003 que cet État a décidé d’interdire progressivement les pesticides et engrais chimiques. Évidemment, tout n’a pas été facile au début, une partie des 66 000 fermiers connaît une baisse des récoltes et bien sûr, les prix ont augmenté. Le gouvernement organise des formations pour montrer comment utiliser du compost et des pesticides naturels et distribue également des graines bio et de meilleure qualité. Il fait également construire des infrastructures pour favoriser la vente directe. Depuis 2016, l’utilisation de produits chimiques est carrément devenue un crime passible de peines de prison.
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Les 750 km2 de terres cultivées de l’État (une superficie proche de celle de New York) sont désormais certifiées biologiques. Grâce à ce virage, la fertilité des sols a augmenté, ainsi que la qualité de l’eau et la biodiversité s’est vu renforcée.
Un combat supplémentaire, celui du plastique
Plus de plastique à usage unique au Sikkim, d’une part pour faciliter le traitement des déchets, d’autre part pour réduire la pollution. C’est le premier État indien à interdire les sacs en plastique jetables dès 1997. À la place : sacs en papier, journaux et depuis 2016, les couverts, assiettes à base de polystyrène ont aussi été bannis. Les instances gouvernementales n’utilisent plus de bouteilles en plastiques, comme certains villages.
Cet État nous montre qu’il est possible de changer drastiquement nos modes de fonctionnement. Il faut que tout le monde mette la main à la pâte, population comme politiques, et un réel changement est possible. Le Sikkim doit nous servir d’exemple à tous. La France ne doit pas avoir honte de demander des conseils, par exemple !
Avec l'arrivée du soleil et l'approche des grandes vacances, on rêve d'ailleurs. Pour voyager tout en restant dans la capitale, on vous a concocté une liste do braziou ! Voici les meilleurs restaurants brésiliens de Paris, à déguster sans modération.
Mexicaine, grecque, italienne, thaïlandaise... Paris regorge de cuisines singulières venues des quatre coins du monde. Et quand on rêve d'une petite escapade gastronomique, le Brésil et ses plats riches et goûtus nous vient tout de suite en tête. Alors, tenté·e ?
Gabriela
En poussant les portes vertes de Gabriela, on entre dans une véritable jungle urbaine. Le restaurant-épicerie s'illustre telle une favelas, haute en couleur et en saveur. Sur place ou à emporter, on déguste par exemple le fameux Feijoada,plat national brésilien à base de porc, haricot noir, riz et chou vert, ou le Vatapá, une crème au lait de coco, gingembre et épices accompagnée de gambas sautées. Pour les petites faims ou en entrée, on retrouve une multitude de "Petiscos" comme les frites de manioc (Mandioca frita), ou les célèbre petits pains au fromage (pão de queijo).
Envie de chaleur ? Brasileirinho fait monter la température, ambiance carnaval de Rio. Entre tradition et innovation, les classiques (revisités ou non) de la cuisine brésilienne sont tous à la carte. Pas de lianes ou de sables d'Ipanema pour la décoration, mais le soleil est bien dans les assiettes. Le petit plus : le week-end, des musiciens locaux assurent le show.
Ce petit restaurant importe la chaleur brésilienne avec sa cuisine traditionnelle et ses sons dansants. On retrouve la lambada dans les assiettes : des couleurs, des saveurs, des assiettes généreuses. Ne comptez pas sur le décor épuré et ses canapés chesterfield pour vous faire voyager en Amérique du Sud, tout se passe en cuisine !
Pour leur premier resto, Lucas Baur de Campos et Ninon Camille Lecomte, couple franco-brésilien, avaient un objectif : « Mettre à l'honneur la culture du bœuf cuit au BBQ comme ils font en Uruguay notamment ». Originaires du sud du Brésil, à la frontière entre l'Uruguay et l'Argentine, les deux cuistots voulaient ramener à Paris ce côté « feu de bois, BBQ»qui manque à notre cuisine parisienne. L'idée ? Utiliser des produits locaux et y apporter une touche brésilienne, uruguayenne et argentine. Simple, efficace et terriblement goûtu. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur page Facebook.
À la recherche d'un restaurant de viande à volonté ? Votre investigation prend fin ici. Chez Rodizio, la viande, c'est sacré. Il vous faudra vous rendre à Colombe pour profiter de ces mets grillés à la broche : rumsteack, poulet, agneau... Tous les viandards seront à coup sûr comblés. L'expérience culinaire brésilienne s'accompagne d'une explication autour du rodizio, qui vient du verbe "rodar" en portugais qui signifie "tourner". Ah oui, dernière info mais pas des moindres : ce restaurant brésilien est aussi halal.
Direction la Rive Gauche pour profiter de plats gourmands et de soirées festives. Au menu, des tapas à partager, mais aussi des plats individuels traditionnels : Feijoada, Maoqueca de Camarao, Xinxim de Galinha et on en passe. Des noms exotiques qui, on vous l'assure, vont vous faire saliver et qui s'associent à merveille avec la musique live et les soirées DJ régulièrement organisées.