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Voici la solution pour profiter des essais gratuits sans jamais s'engager

Publié le 26 juillet 2019 à 12h32

Modifié le 26 juillet 2019 à 12h40

par Agathe Rey

Ça vous est déjà arrivé de payer une salle de sport à laquelle vous n'allez jamais ? D'être abonné à un service que vous n'utilisez pas ? C'est fini tout ça, on a une application qui permet de profiter des essais gratos sans jamais s'engager. Oui oui. 


Les sites et services qui proposent un essai gratuit sont très nombreux. Mais dès que cette période est finie, c’est la galère. 10 euros par ci, 15 euros par là, 13 euros ici… Parfois pour des services qu'on n'utilise que quelques jours, voire moins. Et nous voilà délestés de plusieurs dizaines d’euros. Pas cool.

Heureusement, DoNotPay et son service Free Trial Card ont débarqué pour résoudre ce problème qui prend beaucoup trop de place dans nos vies.

Et comment fonctionne cette petite merveille ? Pour souscrire à la période d’essai, il suffit d’utiliser le numéro de carte bleue virtuelle envoyé par Free Trial Card. L’application fournit aussi de fausses adresses mail pour les abonnements. La souscription sera automatiquement suspendue à la fin de la période d’essai, et la carte ne sera jamais débitée. 

Bref, le système est simple et est surtout complètement légal. Allez, dégainez votre téléphone, c'est le moment de télécharger cette petite merveille !

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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