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Un sondage de l'Ifop sur "la tenue correcte" des lycéennes enflamme Twitter

Publié le 29 septembre 2020 à 18h38

Modifié le 30 septembre 2020 à 10h12

par Zoé Stene

Accusé de sexualiser les jeunes filles, le sondage a été réalisé à la suite des mouvements de protestation de lycéennes contre les règlements d'une série d'établissements leur imposant "une tenue décente". En effet, au delà des résultats de l'étude - somme toute choquants - la toile s'est soulevée pour dénoncer un acharnement et un sexisme latent. 

Une position conservatrice 

Le sondage, réalisé du 18 au 21 septembre 2020 sur un échantillon de 2027 personnes, traduit une position ultra-conservatrice des Français sur la question. 66% des personnes interrogées souhaitent, par exemple, que les hauts sans soutien-gorge à travers lesquels des tétons sont visibles (communément appelés le "no bra") soient interdits ou encore, 62% considèrent qu'il faille interdire les hauts à décolleté plongeant. Bien qu'ils soient choquants, ces résultats ne paraissent pas surprenants et peuvent aisément être expliqués par un conflit générationnel plânant depuis plusieurs semaines sur le débat.

Twitter s'est enflammé

Pointée du doigt comme étant une étude sexiste contribuant à sexualiser les jeunes filles, celle-ci essuie la colère des réseaux.

De son côté, François Kraus, directeur du pôle actualité de l'Ifop, confie à nos confrères de France Info : "On interroge les Français uniquement sur les tenues des femmes parce qu'elles sont au cœur de l'actualité. Pas une seule fois, à ma connaissance, je n'ai vu le moindre article sur le fait qu'il fallait mesurer l'opinion des Français sur les tenues masculines.".

Le pôle Genre, sexualités et santé sexuelle de l'Ifop s'explique 

Souhaitant calmer l'embrasement provoqué par son sondage, le pôle Genre, sexualités et santé sexuelle de l'Ifop a, ce mardi soir, réagit en publiant un communiqué afin de clarifier ses intentions.

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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