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Sortez les luges, il neige à Paris !

Publié le 8 janvier 2024 à 12h04

Modifié le 8 janvier 2024 à 14h51

par Flora Gendrault

Ce 8 janvier au matin, on a gardé les gants, bonnets, doudounes et écharpes ressortis ce week-end, et on a bien fait, puisque la vague de froid qui souffle sur la capitale se renforce cette semaine. Les températures chutent en dessous de 0, et on voit de timides flocons de neige tomber sur les trottoirs de la Ville Lumière. Le flux Moscou-Paris, phénomène météorologique dû au vent glacial provenant du nord du continent et de la Russie, est décidément bien installé ! 


L’Île-de-France en vigilance jaune neige-verglas  

Il va falloir attendre la semaine prochaine pour remettre au placard les affaires que vous réserviez d’ordinaire pour vos vacances au ski. Jusqu’au vendredi 12 janvier, l’indicateur thermique national se situera en dessous de 0,9°C. Météo-France a placé la région en vigilance jaune neige-verglas et grand froid à partir de ce lundi, alors que la neige tombe également dans des villes des Hauts de Seine, du Val-de-Marne et de Seine-Saint-Denis.


274 places d’hébergement d’urgence ouvertes

Pour mettre à l’abri les personnes sans domicile fixe, particulièrement exposées et affectées par ces températures glaciales, le préfet de Paris a décidé l'activation du plan grand froid. Il consiste à ouvrir des places d'accueil d'urgence dans des bâtiments publics non prévus à cet effet en période habituelle, comme des gymnases ou des écoles. 274 places supplémentaires vont ainsi être ouvertes dans la semaine ; dès hier soir, « 50 places pour des familles ou des femmes isolées et 50 places pour des hommes isolés » ont été ouvertes, a indiqué la préfecture. 

Croix-Rouge, Samusocial de Paris, Ordre de Malte, Protection civile de Paris, Restos du cœur... Plusieurs associations ont aussi décidé d'intensifier leurs maraudes, alors que le nombre de personnes qui vivent et dorment à la rue dans la capitale a augmenté de 16% par rapport à 2022.

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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