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Les sourires forcés au boulot augmentent la consommation d'alcool

Publié le 16 avril 2019 à 15h20

Modifié le 16 avril 2019 à 15h37

par Jeanne Gourdon

Toi aussi, à côté de ton travail de journaliste (par exemple), tu bosses dans un resto où tu dois afficher un sourire colgate à toute épreuve. Toi aussi tu te demandes pourquoi tu bois un peu trop ? Le site Futurity nous propose une explication.


Des chercheurs ont étudié les habitudes de consommation d’alcool des personnes qui travaillent au "service" des autres. Ces employés qui se forcent à sourire et à avoir l’air content ou encore à cacher le fait qu’ils soient excédés ont plus de chances de boire après le travail.


Un sentiment de frustration

Les chercheurs ont trouvé un lien entre les émotions faussement positives ou forcées comme les sourires ou cacher qu’on est agacé et le fait de vouloir se décapsuler une blonde (ou plusieurs) en fin de service. La professeure en psychologie Alicia Grandey explique que les résultats de cette enquête devraient amener à reconsidérer l’idée du grand smile au boulot. Elle rajoute : « Plus on essaie de retenir ses émotions négatives au travail, moins on est capable de résister à boire après. »

Si les résultats sont formels sur cette corrélation, les raisons du problème restent inconnues. Mme Grandey a émis l’hypothèse qu’en faussant ou en supprimant nos émotions devant les clients, les employés doivent se contrôler. Et donc ressentent le besoin de se relâcher après, grâce à un whisky-coca par exemple.

L’enquête a été réalisée auprès de 1592 employés américains et prend en compte à quelle fréquence ils cachent ou effacent leurs émotions en surjouant la gaîté, et fait le lien avec leur consommation d’alcool.

Agir de la sorte est essentiel pour garder son job, on ne peut pas être serveur et bougon, ça ne fait pas bon ménage. Toutefois, il faut savoir rester le plus naturel possible et ne pas accentuer à un point presque ridicule ses émotions. Cf. le mec à l’accueil de l'hôtel qui se décroche la mâchoire pour vous indiquer la machine à glaçons. Petit conseil de la serveuse automate : ne jamais prendre trop à cœur la relation que vous pourrez avoir avec un ou des clients, après tout, c'est aussi eux qui vous donnent du taf !

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par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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