Depuis janvier, un collectif de 70 artistes occupe les locaux vides de Generali, rue Blanche. Le propriétaire a accepté de signer un accord pour officialiser l’occupation temporaire de cet endroit devenu le repère créatif du collectif.
Les artistes du collectif du Post viennent de recevoir l’autorisation de rester dans cet immeuble de huit étages. Une décision que la Ville de Paris voudrait présenter en exemple. Ce n’est que temporaire mais c’est déjà pas mal. Le responsable de la société d’assurance Generali a toujours en travers de la gorge cette prise de possession des lieux, et pourtant. Une convention d’occupation provisoire a été étudiée entre l’entreprise et le collectif et doit être présentée au tribunal d’instance, le 16 avril. Il y bien une condition à cette entente, c’est que le collectif s’engage à quitter les lieux à la fin du contrat.
Pour fêter cette joyeuse nouvelle, le collectif organise une journée portes ouvertes ce jeudi 2 mai de 18h à 22h où ils invitent d’autres artistes de quartier à exposer leurs œuvres.
Juste de l’eau et de l’électricité à payer, pour les artistes c’est tout ce qu’il faut. Ils s’engagent cependant à ne pas faire de fête ni déranger le voisinage, ça va de soit me direz-vous, mais tout de même il est important de le souligner !
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Habiter ou investir des logements vides ou en attente de rénovation, que ce soit par des artistes, des squatteurs, des gens sans domicile fixe, peut fournir un élément de réponse au manque de logements à Paris. On touche peut-être quelque chose du doigt... à creuser !
Avec l'arrivée du soleil et l'approche des grandes vacances, on rêve d'ailleurs. Pour voyager tout en restant dans la capitale, on vous a concocté une liste do braziou ! Voici les meilleurs restaurants brésiliens de Paris, à déguster sans modération.
Mexicaine, grecque, italienne, thaïlandaise... Paris regorge de cuisines singulières venues des quatre coins du monde. Et quand on rêve d'une petite escapade gastronomique, le Brésil et ses plats riches et goûtus nous vient tout de suite en tête. Alors, tenté·e ?
Gabriela
En poussant les portes vertes de Gabriela, on entre dans une véritable jungle urbaine. Le restaurant-épicerie s'illustre telle une favelas, haute en couleur et en saveur. Sur place ou à emporter, on déguste par exemple le fameux Feijoada,plat national brésilien à base de porc, haricot noir, riz et chou vert, ou le Vatapá, une crème au lait de coco, gingembre et épices accompagnée de gambas sautées. Pour les petites faims ou en entrée, on retrouve une multitude de "Petiscos" comme les frites de manioc (Mandioca frita), ou les célèbre petits pains au fromage (pão de queijo).
Envie de chaleur ? Brasileirinho fait monter la température, ambiance carnaval de Rio. Entre tradition et innovation, les classiques (revisités ou non) de la cuisine brésilienne sont tous à la carte. Pas de lianes ou de sables d'Ipanema pour la décoration, mais le soleil est bien dans les assiettes. Le petit plus : le week-end, des musiciens locaux assurent le show.
Ce petit restaurant importe la chaleur brésilienne avec sa cuisine traditionnelle et ses sons dansants. On retrouve la lambada dans les assiettes : des couleurs, des saveurs, des assiettes généreuses. Ne comptez pas sur le décor épuré et ses canapés chesterfield pour vous faire voyager en Amérique du Sud, tout se passe en cuisine !
Pour leur premier resto, Lucas Baur de Campos et Ninon Camille Lecomte, couple franco-brésilien, avaient un objectif : « Mettre à l'honneur la culture du bœuf cuit au BBQ comme ils font en Uruguay notamment ». Originaires du sud du Brésil, à la frontière entre l'Uruguay et l'Argentine, les deux cuistots voulaient ramener à Paris ce côté « feu de bois, BBQ»qui manque à notre cuisine parisienne. L'idée ? Utiliser des produits locaux et y apporter une touche brésilienne, uruguayenne et argentine. Simple, efficace et terriblement goûtu. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur page Facebook.
À la recherche d'un restaurant de viande à volonté ? Votre investigation prend fin ici. Chez Rodizio, la viande, c'est sacré. Il vous faudra vous rendre à Colombe pour profiter de ces mets grillés à la broche : rumsteack, poulet, agneau... Tous les viandards seront à coup sûr comblés. L'expérience culinaire brésilienne s'accompagne d'une explication autour du rodizio, qui vient du verbe "rodar" en portugais qui signifie "tourner". Ah oui, dernière info mais pas des moindres : ce restaurant brésilien est aussi halal.
Direction la Rive Gauche pour profiter de plats gourmands et de soirées festives. Au menu, des tapas à partager, mais aussi des plats individuels traditionnels : Feijoada, Maoqueca de Camarao, Xinxim de Galinha et on en passe. Des noms exotiques qui, on vous l'assure, vont vous faire saliver et qui s'associent à merveille avec la musique live et les soirées DJ régulièrement organisées.