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Strip Tease : l'émission culte balance 250 épisodes en libre accès

Publié le 18 mars 2021 à 18h25

Modifié le 19 mars 2021 à 15h46

par Zoé Stene

Aaaah la Belgique, sa créativité, son ton décalé et toutes ses bonnes idées. En voilà une qui devrait ravir les confinés qui vivent sur leur canapé : l'intégralité de l'une de nos émissions préférées est désormais disponible en streaming et en libre accès !

Diffusée sur France 3 de 1992 à 2012, le concept était simple mais novateur à l'époque, puisqu'il mettait en scène des portraits intimes de personnages singuliers. La première télé-réalité en somme. Disparue du petit écran depuis quelques années, Strip Tease était réaparue sur grand écran en 2018 avec une nouvelle pépite, Ni juge ni soumise, un film documentaire dans lequel l'équipe suivait une juge d'instruction bruxelloise un peu barrée. Un premier long métrage que l'on vous conseille de regarder pour terminer en beauté le looooong visionnage qui vous attend.

Et si vous ne savez pas par lequel commencer pour vous taper de grosses barres, vous désespérer devant la bêtise humaine ou même vous émerveiller devant la diversité et les trésors d'inventivité que recèle cette dernière, jetez-vous sur 600 gr de hachis, ça vous mettra en appétit ! 

Strip Tease, le magazine qui VOUS déshabille, c'est par ICI.

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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