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Le salarié d'un supermarché licencié pour avoir récupéré des pizzas destinées à être jetées

Publié le 12 juillet 2021 à 14h55

Modifié le 12 juillet 2021 à 18h28

par Lucienne de la Paillade

Les faits remontent au 22 février dernier. Nathan K, salarié au rayon charcuterie du Super U de Plascassier dans les Alpes-Maritimes, constate la présence de trois pizzas dont la date limite de consommation arrive le soir même. Alors qu'elles allaient être jetées, il les récupère et les dépose dans la salle du personnel pour qu'elles puissent être consommées. « J'en avais marre de devoir jeter des produits encore consommables alors que des personnes étaient dans le besoin », explique-t-il selon Hugo Clément

« En l'espèce, vous n'avez demandé l'accord de personne pour prendre ces 3 pizzas »

L'employé de 27 ans croise un manager de permanence, qui lui demande ce qu'il compte faire de ces pizzas. Nathan K lui explique vouloir « les déposer sur le meuble de l'open space », pour que les autres employés puissent les récupérer. L'entreprise l'a par la suite convoqué à un entretien préalable à une éventuelle sanction disciplinaire, qui s'est soldé par un licenciement. Sa hiérarchie déclare dans la lettre de licenciement que « l'ensemble de [ses] agissements s'apparente à du vol », rappelant que cet acte est pénalement répréhensible, et lui reproche de ne pas avoir demandé l'autorisation à l'un de ses supérieurs pour « détourner de la marchandise ». « En l'espèce, vous n'avez demandé l'accord de personne pour prendre ces 3 pizzas », déclare la direction dans la lettre de licenciement. 

La direction du magasin a répondu par mail au journaliste qu'elle déplorait que « Nathan K. n'ait pas demandé à son manager [...] s'il était possible de récupérer ces produits, qui n'étaient plus destinés à la vente. Le cas échéant, nous aurions envisagé avec lui une solution [...] » et a mentionné les efforts entrepris pour limiter le gaspillage « notamment en soldant les produits approchant de la date limite de consommation et en donnant à des associations » rapporte Hugo Clément. 

Selon le journaliste, Nathan K quitte la grande distribution et entre dans l'Éducation nationale. Pour lire le thread complet, c'est par ici.

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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