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Le témoignage glaçant d’une victime de tentative d’enlèvement par son chauffeur Bolt

Publié le 1 juin 2023 à 12h40

Modifié le 1 juin 2023 à 14h17

par Sarah Leris

« Je viens d’avoir la peur de ma vie, j’écris encore en tremblant. » Mardi soir, Chiara commande un Bolt via l’appli pour se rendre de l’aéroport de CDG à Montreuil, chez un ami, avec sa valise. Après qu’il lui a demandé si elle était seule, elle se rend vite compte que le chauffeur ne prend pas le bon chemin, elle envoie à son copain le screenshot du chauffeur, de sa plaque d’immatriculation, ainsi que sa localisation en direct.


« On va aller voir des amis »

« Toi et moi, on va arrêter de jouer maintenant. C’est bon, tu trafiques le réseau », lui dit-il une fois arrivés à Porte de la Chapelle. Elle lui demande alors où il l’emmène, « On va aller voir des amis », lui répond-il. Terrifiée, Chiara hurle, demande à descendre et téléphone à son ami pour qu’il puisse entendre la conversation. Un bon réflexe, puisque le chauffeur, qui pense qu’elle appelle la police, la laisse sortir en déverrouillant les portières et le coffre, ce qui lui permet d’attraper sa valise et de partir en courant se réfugier au Novotel de la Porte de la Chapelle.

Chiara livre son témoignage sur les réseaux, qui ont tôt fait de largement le relayer. Elle porte ensuite plainte pour tentative d’enlèvement. Le chauffeur quant à lui a été temporairement suspendu par l’application. Sur son compte, la capture d’écran du chauffeur et de sa plaque, « si jamais vous tombez dessus ».

Sur Instagram, les réactions à son message sont nombreuses. La jeune femme a partagé en story de nombreux autres témoignages reçus à la suite du sien, tous concernant des chauffeurs de diverses applis de VTC, ainsi que les réponses de ces dernières. Remboursement de 5€, remise en question des témoignages, nombreuses sont celles à ne pas être écoutées. Elle a également partagé quelques applis qui permettent de partager sa localisation en direct à ses proches, parce qu’apparemment, on n’est safe nulle part.

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié hier à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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