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Tempête Kirk : des perturbations à prévoir dans les transports en Île-de-France

Publié le 9 octobre 2024 à 12h00

Modifié le 9 octobre 2024 à 15h54

par Flora Gendrault

© Rabany Sebastien

Paris subit actuellement la tempête Kirk, qui a frappé la capitale dans la nuit du mardi 8 au mercredi 9 octobre. Vents violents et pluies torrentielles sont prévus toute la journée, et pourraient perturber certains transports en commun franciliens. 

Un mois de précipitations en une journée attendu dans l’Hexagone aujourd’hui. C’est la lourde sentence de la dépression Kirk, qui sévit et touche actuellement le nord de l’Europe. Ce mercredi 9 octobre au matin, les Parisien·nes se sont réveillé·es sous la pluie, et cette grisaille bien matinale ne va pas aller en s’arrangeant : la région francilienne est placée en vigilance orange pluie-inondation à partir de midi.


Limiter ses déplacements 

À l’image des 33 autres départements en vigilance orange, l’Île-de-France est particulièrement exposée à la tempête. Météo France conseille donc de limiter ses déplacements ce mercredi pour se protéger du vent. Déplacements qui seront dans tous les cas entravés par les perturbations prévues dans les transports en commun de la région, alors que « les cumuls de pluie seront très importants avec 40 à 70 mm le plus souvent, voire 80 mm très localement sur le sud des Yvelines, l'Essonne et la Seine-et-Marne », informe Météo France. Côté vent, des bourrasques pouvant atteindre 40 km/h balaieront les rues parisiennes.


« La dépression Kirk pourrait perturber le trafic » 

« Les fortes pluies de la dépression Kirk risquent de perturber le trafic » en région francilienne, précise Transilien sur son site. Le réseau de trains de banlieue conseille ainsi de bien regarder les horaires afin d'anticiper d'éventuelles perturbations dans les trains, métros et RER aujourd’hui. Plusieurs stations pourraient être inaccessibles pour cause d’inondations, à l’image de la station Porte de Clichy (ligne 14) ce lundi 7 octobre, gorgée d’eau suite aux précipitations survenues vers 21h.  

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En Île-de-France, la vigilance orange devrait être maintenue jusqu’à la nuit prochaine, vers 2h du matin. « Les pluies s’apaiseront durant la nuit de mercredi à jeudi », prévient la Mairie de Paris sur X. Demain, le plus gros de Kirk sera passé, mais des orages sont attendus en fin de journée. Les températures, elles, restent relativement douces : entre 15°C et 16°C ce mercredi, et entre 13°C et 17°C ce jeudi. 

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

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Flora Gendrault

© Serge Gainsbourg (À bouts portants) - INA

En l’honneur du 97e anniversaire de la naissance de Serge Gainsbourg, un cycle de projections cinématographiques va être lancé dans son ancienne maison transformée en musée depuis 2023. 

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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