Emmanuel Macron souhaite inscrire la baguette française au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco. Cette catégorie, créée en 2003, a pour objectif de protéger les pratiques culturelles et savoir-faire traditionnels, aux côtés des sites et monuments. Une inscription symbolique certes, mais qui confère une reconnaissance internationale à des savoir-faire nationaux, voire régionaux. Retour sur les pratiques et savoir-faire gastronomiques du monde entier inscrits sur cette prestigieuse liste.
La pizza napolitaine
La pizza napolitaine, et plus précisément l'art du pizzaïolo napolitain, a fait son entrée en décembre 2017 au patrimoine immatériel de l'humanité de l'Unesco. Le comité ad hoc de l'agence onusienne a ainsi reconnu « l'habilité gestuelle » du pizzaïolo ainsi que le « savoir-faire culinaire » qui associe « chansons, sourires, technique, spectacle » et remonte au XVIe siècle.
La cuisine japonaise
En 2013, la cuisine japonaise a fait son entrée au patrimoine mondial de l'Unesco. C'est une des traditions culinaires du Japon, le "washoku" soit « un ensemble très riche de savoir-faire, de connaissances et de traditions liés à la préparation et à la consommation d'aliments, et au respect des ressources naturelles, observé typiquement lors des fêtes du Nouvel An », qui a été inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
La vinification en "kvevri"
La méthode géorgienne de vinification à l'ancienne, appellée vinification en "kvevri", tire son nom du récipient en argile en forme d'œuf dans lequel le vin fermente. Selon l'Unesco, cette méthode inscrite au Patrimoine mondial en 2013 « joue un rôle important dans la vie quotidienne des Géorgiens et dans les célébrations, et constitue une part indissociable de l'identité culturelle des communautés géorgiennes ».
La diète méditerranéenne
Vous vous demandiez pourquoi le régime méditerranéen avait autant le vent en poupe ? En 2013 la diète méditerranéenne a fait son entrée au patrimoine mondial de l'Unesco. « Cet ensemble de savoir-faire, de connaissances et de traditions concernant les cultures, les récoltes, la pêche, l'élevage et surtout la façon de partager la table et de consommer les aliments, met l'accent sur les valeurs de l'hospitalité, du bon voisinage, du dialogue interculturel et de la créativité », avait indiqué l'organisation à l'époque.
Le repas gastronomique des Français
Depuis 2010, le repas gastronomique des Français figure sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l'Unesco. Selon le comité à l'époque, la gastronomie française relèvait d’une « pratique sociale coutumière destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes ».
La cuisine traditionnelle mexicaine
Inscrite depuis 2010, la cuisine traditionnelle mexicaine est, selon l'Unesco, « un modèle culturel complet qui rassemble des pratiques agricoles, rituelles, des talents de longue date, des techniques culinaires et des coutumes et manières communautaires ancestrales. »
Le nsima, tradition culinaire du Malawi
Inscrite en 2017, le nsima, tradition culinaire du Malawi, renvoie soit à « un ensemble d’éléments qui relèvent d’une tradition culinaire malawite, soit à un ingrédient unique utilisé dans le cadre de cette même tradition, une sorte de porridge épais généralement préparé avec de la farine de maïs ».
L’art du pain d’épices en Croatie du Nord
Inscrit depuis 2010, l'Unesco reconnaît « la tradition de la fabrication du pain d’épices, apparue au Moyen Âge dans certains monastères européens et qui a gagné la Croatie où elle est devenue un art ». Selon l'organisme, « le pain d’épices est devenu l’un des symboles les plus reconnaissables de l’identité croate. De nos jours, les pain-d’épiciers sont les participants les plus importants aux festivités, événements et rassemblements locaux, procurant à la population locale un sentiment d’identité et de continuité. »
