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Top Chef : Mallory et Adrien comptent ouvrir un resto ensemble

Publié le 18 juin 2020 à 11h57

Modifié le 18 juin 2020 à 15h40

par Mathias L

La finale de la saison 11 de Top Chef a eu lieu hier soir au terme d’un combat de titans entre les chefs David Galienne et Adrien Cachot. Le jeune Belge Mallory Gabsi n’a pas eu cette chance en échouant en demi-finale. Mais le perdant s’est tout de même exprimé sur ses futurs projets au micro de RTL Belgique.

On n'est pas les seuls à avoir aimé l’attitude du jeune chef, sa bonne humeur, sa fougue et son humilité. Il est, pour ces raisons, dans les cœurs des téléspectateurs. Sa personnalité a permis au Belge de développer de nombreux projets ; le plus attrayant ? Le restaurant 140°C, imaginé avec son comparse Adrien durant "la guerre des restos". Qui ne serait pas tenté par un repas 100 % frites préparé par les deux chefs ?


Un projet 100 % frites

Le 29 avril, lors de la "guerre des restos", les deux participants avaient décidé de monter une baraque à frites gastronomique. Son nom ? 140°C en référence à la température de cuisson minimum des frites pour qu’elle soit réussie. Une idée qui a séduit le jury, conquis par la carte 100 % patate. Les deux chefs ont remporté l’épreuve, voilà pourquoi la possibilité de lancer le projet est apparu.



« J’aimerais bien, peut-être, ouvrir quelque chose avec Adrien. Il aimerait bien aussi. On aime bien le 140°C. On aime bien l’idée, […] il y a moyen de faire quelque chose de bien ensemble », confie Mallory au micro de RTL.be. Et même si le projet n’est pas encore acté, on a déjà hâte de retrouver nos chefs préférés ! 

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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