7i7x7q8qgw

Le Trashtag Challenge, un challenge intelligent pour sauver la planète

Publié le 13 mars 2019 à 12h12

Modifié le 13 mars 2019 à 12h21

par Juliette Darmon Martinet

Le Trashtag Challenge, c’est le nouveau challenge qui sort enfin du lot ! Pour une fois qu'un challenge et un hashtag ont une connotation intelligente, dans le but d’aider à sauver notre planète, on ne va pas se priver de le partager avec vous !


En quoi consiste ce nouveau challenge lancé par un internaute nommé Byron Román début mars et qui explose sur les réseaux sociaux ? Prendre une photo d’un endroit rempli de déchets, le nettoyer en se débarrassant de tout ce qui traîne et pollue, et prendre une photo de ce même lieu une fois nettoyé. Un avant-après bluffant qui fait du bien au moral et qui prouve que les réseaux sociaux peuvent également avoir un impact positif sur les utilisateurs et mettre en place de belles initiatives. Le post de ce fameux Bryon a tout de même été partagé plus de 320 000 fois en une semaine et liké par plus de 120 000 personnes.

Sachez qu’en un an, 1,3 milliards de tonnes de déchets ménagers sont générées et que seules 258 à 368 millions de tonnes de ces déchets finissent dans des décharges. Et le reste ? Il termine bien souvent dans l’océan…  Vous êtes horrifiés ? Nous aussi !

Participez à ce challenge intelligent pour nettoyer la nature des déchets créés par l’Homme en publiant votre photo avant-après sur les réseaux sociaux avec le hashtag #Trashtag !

 

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
dkdd

La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


À LIRE AUSSI