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Trois attentats ont été déjoués pendant les Jeux olympiques

Publié le 11 septembre 2024 à 12h00

Modifié le 11 septembre 2024 à 15h52

par Lucie Guerra

Les Jeux olympiques et paralympiques sont officiellement terminés depuis le dimanche 8 septembre. Pendant plus d’un mois, ces Jeux historiques ont fait vibrer Paris et le monde entier par leurs immenses succès sportifs et leur aspect festif. Une crainte régnait cependant : proposer un événement de telle envergure exposait conséquemment la capitale française au risque d’attentat. Mercredi 11 septembre, Olivier Christen, procureur national antiterroriste, a révélé au micro de Franceinfo que trois attentats au total ont été déjoués cet été. 


Deux villes visées par des projets d'attentat

Paris et Saint-Étienne ont été les deux villes visées pendant les Jeux olympiques, comme l’explique le procureur national. Du côté de Saint-Étienne, le projet d’attaque avait pour cible les « établissements de type bars, autour du stade de Geoffroy-Guichard » où avaient notamment lieu les épreuves de football. Un homme de 18 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire en mai dernier. 

À Paris, l’un des projets d’attentat visait les « institutions israéliennes ou représentations israéliennes », détaille Olivier Christen. Pour le second, « deux personnes originaires de Gironde avaient prévu de passer à l’attaque pendant la période des Jeux olympiques », complète-t-il. Le procureur national antiterroriste précise que toutes les personnes concernées ont été mises en examen.


Un dispositif de sécurité hors normes déployé 

Un dispositif de sécurité particulièrement conséquent a été mis en place durant toute la durée des Jeux. 35 000 policiers et gendarmes, 18 000 militaires et 20 000 agents de sécurité ont été déployés quotidiennement pour assurer le bon déroulement de l’événement, alors que le pays était toujours au niveau "Urgence attentat". Le soir de la cérémonie d’ouverture des JO – qui se déroulait en plein air et en public –, représentait un enjeu de sécurité majeur. Pour l’occasion, 10 000 policiers de plus ont été mobilisés ainsi que des plongeurs, pour garantir la sécurité de tous·tes sur terre, dans l’eau et dans les airs.

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié hier à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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