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Le trou noir au centre de notre galaxie a été photographié pour la première fois

Publié le 13 mai 2022 à 14h57

Modifié le 13 mai 2022 à 18h29

par Lila D

Ce n’est pas la première fois que des scientifiques photographient un trou noir, cependant les chercheurs de l’Event Horizon Telescope avait seulement capturé un trou noir nommé Powehi. Il se trouve être le centre de la galaxie voisine, M87, et est mille fois plus loin mais aussi mille fois plus massif que celui découvert ce jeudi. Il était donc plus facile à « immortaliser ». Le trou noir photographié le 12 mai, s’appelle Sagittaire A*, il trône au beau milieu de notre galaxie, à 27 000 années lumières de la Terre. C’est justement le fait d’avoir déjà pris une photo de trou noir qui est si galvanisant pour les scientifiques et chercheurs : "Avec cette deuxième observation, on est très confiants sur le fait que l’environnement proche d’un trou noir ressemble bien à cette photo, déclare Frédéric Gueth, chercheur au CNRS interrogé par Le HuffPost. Il a ajouté que de « nombreuses informations précises permettent de confirmer qu’il n’y a aucune déviation par rapport aux prédictions de la relativité générale ».

Lien avec Einstein

La théorie de la relativité générale date de 1915, et pourtant des avancées sur ce sujet sont encore faites en 2022. Selon cette dernière ( et Einstein ) l'attraction gravitationnelle que l'on observe entre les masses est provoquée par une déformation de l'espace et du temps par ces masses. La théorie fonctionne absolument partout, et même dans les trous noirs : la photo de Sagittaire A* en est la preuve irréfutable, car il y a maintenant une preuve directe, une photographie. De plus, cette photo de trou noir, qui est la deuxième de l'histoire est importante aussi car elle permet aux scientifiques d'être sûr.e.s qu'il s'agissait bel et bien d'un trou noir la toute première fois : le hasard peut arriver une fois, mais pas deux.

Imperceptible pour l’oeil humain

Même si cette photo prouve beaucoup, elle ne « montre » pas le trou noir. Ce que l’on voit sur l’image est en fait l’ombre du trou noir. La zone jaune orangée autour est un disque d’accrétion. (ndlr : l’accrétion est un processus qui transforme l’énergie mécanique en énergie thermique quand une grosse pression est exercée par la matière condensée). Voir un trou noir de ses propres yeux est loin d’être bon signe : cela voudrait dire que l’on est déjà dans une situation de non retour, dans le trou noir ou sur le point de se faire aspirer où même la lumière ne peut exister. 

Pour les plus curieux, voici d'autres images :

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié hier à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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