ftqsmbw0br

Paris mouille, un nouveau record de pluie enregistré à Paris

Publié le 12 juin 2018 à 12h42

Modifié le 12 juin 2018 à 14h53

par Marie Tomaszewski

7,8 cm, ça peut être la taille d’un talon de chaussure pour femme, d’un couteau de cuisine ou encore d’un micro-pénis. Depuis ce mardi, 78 mm, c’est aussi la hauteur de pluie tombée en 24h à la station de Paris-Montsouris. Un record pour un mois de juin, dont on se serait bien passé.


Mais pas d’abattement malgré la grisaille et votre jean slim moite, le temps pourri est aussi l’occasion de s’accorder des petits plaisirs réconfortants comme un fondant au chocolat ou un spa et de se prévoir des sorties en intérieur comme un cinoche. En plus, on a personnellement le sentiment que la satisfaction est décuplée par le fait d’être au chaud, confortablement lové dans un plaid et protégé par une vitre.

Pas convaincus par notre positivisme ? Les Parisiens râleurs n’auront bientôt plus de raisons (légitimes) de se plaindre, des améliorations sont prévues dès ce mercredi. Bientôt le retour des splendides tongues-bananes.   

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
serge-gainsbourg

Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

undefined undefined undefined 20h00

Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
Plus d’infos