Suite aux incidents à répétition survenus cette année dans les transports franciliens, la présidente de la Région Île-de-France a réclamé un dédommagement des voyageurs et invité la SNCF et la RATP à rencontrer les associations d’usagers pour trouver des solutions. Alors, à quand la distribution de chèques ?
« En raison des incidents à répétition ces derniers mois, et par respect pour les voyageurs, il faut maintenant envisager la question du dédommagement là où le service a été particulièrement insatisfaisant. Je demande aux opérateurs d’organiser une réunion sous huit jours à ce sujet. » Voici le message plutôt clair que Valérie Pécresse a adressé à la RATP et la SNCF le 15 novembre dernier lors de l'audition annuelle sur le service rendu au usagers. La présidente de la Région Île-de-France a particulièrement insisté sur les incidents sur le RER A. A la fin du mois d'octobre, la ligne est restée paralysée plusieurs jours à cause d'une erreur de forage qui a provoqué une inondation dans les tunnels. « Je vais demander l'indemnisation aux entreprises de travaux publics responsables de l'accident qui a interrompu la circulation dans le tunnel », a-t-elle martelé.
.@vpecresse : "Sur le #RERA, je vais demander l'indemnisation des voyageurs aux entreprises de travaux publics responsables de l'accident qui a interrompu la circulation dans le tunnel" #TransportsIDF pic.twitter.com/haohwseRbK
— IDF Mobilités (@IDFmobilites) 15 novembre 2017
La présidente d’IDF-Mobilités est allée plus loin et a annoncé « envisager un dédommagement sur les lignes où le service a été particulièrement insatisfaisant ». Valérie Pécresse a estimé de manière globale "insatisfaisante" la ponctualité des RER. Le dernier bilan d'IDF-Mobilités le confirme : aucune ligne de RER n’a rempli ses objectifs de ponctualité. Un coup de pression accompagné d’objectifs bien précis. Valérie Pécresse exige « des mesures immédiates » ainsi que « des garanties pour les futurs travaux du Grand Paris Express ». Mais aussi un plan massif d'information des voyageurs, une offre de substitution efficace et la sanctuarisation des heures de pointe. Y’a du boulot ! Reste à voir ce que les géants des transports parisiens vont répondre et quelles actions ils vont entreprendre pour répondre à ces problématiques.
« Les histoires d'amour c'est comme les voyages en train », dixit Grand Corps Malade. Y’a des hauts, des bas et parfois quelques dédommagements…
